Le Parlement européen note avec inquiétude qu’en dépit de ses efforts l’UE n’a pas réussi à renforcer son poids politique dans les pays qui ont connu la vague du Printemps arabe, annonce un rapport préparé par la Commission des affaires étrangères du Parlement européen (AFET) dont RT a eu connaissance.
Les membres du Parlement européen sont en particulier «inquiets du fait qu’en dépit de considérables investissements politiques et financiers, ainsi qu’un soutien permanent politique et économique, l’UE était incapable d’exercer une influence dans la région [au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ndlr]», est-il écrit dans ce rapport, selon l’agence.
Selon le même document, les pays qui ont connu le Printemps arabe «ne considèrent plus le Parlement européen comme une force d’entraînement des changements radicaux sur le territoire désigné».
Les auteurs du rapport ont également décrit le Printemps arabe, selon RT, comme un moment où le renversement de la majorité des régimes dans la région et le début des réformes libérales ont fait naître d’«immenses espoirs et attentes».
Pourtant, huit ans après ces événements, la plupart de ces attentes n’ont jamais été satisfaites, c’est pourquoi il est «extrêmement important» pour l’UE d’évaluer comment élargir son influence politique dans la région, précise le rapport.
Ce qu’on appelle le Printemps arabe a commencé par la révolution tunisienne de décembre 2010. Elle a été suivie par les troubles sociaux en Libye, en Égypte, au Yémen, en Syrie et à Bahreïn.
Source: Sputnik