Le général de division Qassem Soleimani, qui commande la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), est en tête de liste des penseurs en matière de défense et de sécurité dans le monde en 2019 (Global Thinkers), selon le magazine Foreign Policy.
Le magazine basé à Washington a récemment publié sa 10e édition spéciale annuelle du top 10 des intellectuels et penseurs qui vont marquer l’année 2019 dans 10 catégories.
Dans un court article paru dans le magazine américain, le commandant iranien est décrit comme « la figure publique la plus populaire en Iran face aux menaces du président américain Donald Trump ». Il est largement considéré comme un stratège dans les opérations de lutte contre le terrorisme takfiriste en Syrie et en Irak.
Le puissant général dirige les conseillers militaires iraniens qui collaborent avec les armées syrienne et irakienne dans leurs luttes contre le terrorisme. Fin 2017, il a supervisé sur le terrain les étapes décisives des opérations anti-Daech à Mossoul (Irak) et à Alep (Syrie).
Il a pris personnellement le commandement de la bataille contre les terroristes dans la ville syrienne d’Abou Kamal, située dans la province de Deir ez-Zor, en novembre 2017.
En Irak, au plus fort du combat dans la Syrie voisine, il a aidé le gouvernement de Bagdad à commander l’opération de libération de la ville stratégique de Tikrit, riche en pétrole, en 2015. Il a déclaré la fin du règne territorial de Daech dans une lettre adressée au Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, en novembre 2017.
En janvier 2015, le président de l’Organisation irakienne Badr a reconnu que Téhéran et le général Soleimani avaient sauvé le gouvernement de Bagdad lorsque Daech avait semé la terreur dans le pays voisin un an auparavant.
« Si ce n’était la coopération de la République islamique d’Iran et du général Soleimani, nous n’aurions pas aujourd’hui un gouvernement dirigé par Haïder al-Abadi à Bagdad », a déclaré Hadi al-Ameri.
Depuis quelques années, plusieurs informations font état de complots d’assassinat contre le général Soleimani par les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite, qui figurent parmi les principaux soutiens des terroristes au Moyen-Orient. En novembre 2018, le New York Times a rapporté que le général saoudien Ahmed al-Assiri avait participé à une réunion à Riyad en 2017 au cours de laquelle il annonçait le projet d’assassinat du haut cadre militaire iranien. Dernièrement, le journal koweïtien Al-Jarida a également rapporté que Washington avait donné le feu vert à Israël pour l’assassinat de Soleimani.
Source: Avec PressTV