Vaut mieux tard que Jamais. Un nouveau témoignage est venu saper l’histoire de la soi-disant attaque chimique de Douma d’avril 2018, et montrer le modus operandi des groupes terroristes en Syrie et de leurs sponsors occidentaux et arabes. A la différence des autres témoignages qui ont depuis longtemps démontré, preuves à l’appui, sa fausseté, il provient d’un média mainstream, la BBC.
Sur son compte Twitter, son producteur Riam Dalati a affirmé que les scènes tournées à l’hôpital juste après cette présumée attaque chimique étaient montées de toute pièce pour renforcer l’effet.
«Après presque six mois d’enquêtes, je peux prouver sans aucun doute que la scène de l’hôpital de Douma a été mise en scène. Aucun décès n’est survenu à l’hôpital. Tous les Casques blancs, activistes et personnes avec qui j’ai parlé sont dans les zones d’Idleb ou de l’est de l’Euphrate. Une seule personne était à Damas», a-t-il affirmé sur Twitter, rapporte l’agence russe Sputnik.
Cette mise en scène a eu lieu le 7 avril 2018, alors que l’armée syrienne s’apprêtait à libérer la localité de Douma , dernière localité de la Ghouta orientale, à l’est de Damas, pas encore libérée. Elle était occupée par le puissant groupe terroriste Jaïsh al-Islam, soutenu par l’Arabie saoudite. Il avait besoin d’une intervention externe. Et l’accusation à l’armée syrienne de recourir au gaz de sarin ou de chlore devait servir d’alibi.
«L’attaque a eu lieu, le sarin n’a pas été utilisé, mais nous devons attendre les conclusions de l’OIAC pour confirmer si du chlore a été utilisé. Mais tout le reste qui est lié à l’attaque a été fabriqué pour renforcer l’effet», indique le journaliste de la BBC.
Dalati est mal informé: l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a elle aussi livré son verdict depuis le 6 juillet 2018. Après une centaine de prélèvements sur sept sites à dans la ville de Douma, son rapport conclut n’avoir trouvé aucune preuve d’usage de gaz innervant et évoqué les traces d’un possible recours au chlore. Celui-ci se trouve dans la fabrication des bombes.
Le récit d’un garçon syrien a aussi «pulvérisé toute l’histoire» de l’«attaque chimique» à Douma. Il a été recueilli par des dizaines de médias anti mainstream.
Hassan Diab qui avait été présenté par les Casques blancs comme une personne touchée par la présumée attaque chimique a raconté aux medias comment la vidéo sur «l’attaque» a été filmée et la mise en scène de l’hôpital a été réalisée.
Pour sa part Damas avait nié les accusations d’attaque chimique et une source officielle l’a qualifiée de « farce », de « fabrications », affirmant que «l’armée, qui progresse rapidement et avec détermination, n’a pas besoin d’utiliser une quelconque substance chimique ».
Ceci n’a pas empêché l’intervention militaire de la Coalition internationale menée par les Etats-Unis.
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, les avions américains, français et britanniques ont ciblé des sites gouvernementaux syriens, arguant qu’ils sont liés au programme chimique du régime syrien.
Action vaine. L’armée syrienne avait investi Douma le 12 avril.
Source: Divers