Amnesty International a déploré « l’indifférence du monde à l’égard des violations des droits humains commises dans la région » qui « favorise les atrocités et l’impunité ».
Dans un communiqué accompagnant son rapport, l’organisation a dénoncé la répression par ‘Israël’ de manifestations hebdomadaires à Gaza et en Cisjordanie, ayant tué « au moins 195 Palestiniens, dont 41 enfants ».
L’ONG a en outre pointé du doigt l’assassinat en octobre du journaliste Jamal Khashoggi, perpétré dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul par un commando venu de Riyad.
L’affaire Khashoggi a poussé des pays comme le Danemark ou l’Allemagne à suspendre leur vente d’armes à Riyad, mais « les principaux alliés du royaume, au nombre desquels figurent les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, n’ont rien entrepris de tel », a dénoncé Amnesty, déplorant, par ailleurs, l’intervention militaire de Riyad dans la guerre au Yémen.
« Ventes d’armes »
Amnesty a dénoncé les « crimes de guerre » commis au Yémen par la coalition saoudienne.
Elle a évoqué les « frappes aériennes sans distinction » entre objectifs militaires et civils ainsi que « les attaques directes sur les habitations, les hôpitaux, et les installations médicales ».
« Les alliés des gouvernements dans la région ont toujours placé les accords commerciaux lucratifs, la coopération sécuritaire ou les ventes d’armes de plusieurs milliards de dollars au-dessus des droits humains », a déploré lors de la conférence de presse Rasha Mohamed, chercheuse sur le Yémen pour Amnesty.
Source: Avec Agences