Au lendemain de l’escalade entre Israël et la bande de Gaza, les médias israéliens ont étayé les démentis du Hamas et du Jihad islamique sur les tirs de roquettes du vendredi 15 mars qui ont frappé Tel Aviv.
Selon le quotidien israélien Haaretz, l’équipe d’enquête de l’armée israélienne réaffirme que les deux roquettes de type Fajr M-75 qui se sont abattus sur la ville israélienne ont été tirées par erreur lors d’une opération de maintenance d’armements alors que les représentants des groupes de la Résistance étaient en réunion avec une délégation égyptienne.
Quelques heures après le tir de deux roquettes visant Tel-Aviv, les deux mouvements de résistance palestinien actif dans la bande de Gaza avaient assuré dans deux communiqués séparés, qu’ils n’en étaient pas les auteurs. Rappelant leur engagement envers le récent accord de cessez-le-feu, ils ont toutefois mis en garde que si Israël franchissait le rubicon, la riposte balistique de la Résistance ne tarderait pas.
Pour les observateurs, le fait que le nom de l’Égypte soit mentionné à titre de garant des intérêts d’Israël, permettrait à ce dernier de clore plus facilement l’affaire du tir des missiles contre Tel-Aviv auprès d’une opinion israélienne largement sous pression.
Selon Press TV, le ministère de la Santé de Gaza a fait part de quatre blessés légers lors des 100 raids aériens israéliens contre la bande de Gaza, dont le nombre a été exagéré par les sources israéliennes.