Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, le pouvoir dissuasif obtenu grâce au renforcement de la défense doit aussi se réaliser sur le plan de l’économie, pour écarter la guerre économique imposée par les ennemis.
Le jeudi 21 mars 2019, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a prononcé son discours habituel du jour du Nouvel An perse, dans l’enceinte du saint mausolée de l’Imam Reza (petit fils du prophète Mohammad ‘S’) à Mechhed dans le Nord-Est iranien.
Lors de ce discours, l’Ayatollah Khamenei s’est attardé sur plusieurs questions d’ordre intérieur, régional ou international.
Le Leader a affirmé avoir la conviction que cette année sera, grâce à Dieu, une année d’opportunités, et pas une année de menaces.
En allusion aux efforts de l’ennemi pour mettre le peuple iranien sous pression, l’Ayatollah Khamenei a affirmé que les sanctions imposées au pays seraient une épreuve qui permettrait d’identifier d’éventuels problèmes en termes de gestion du pays, et d’entreprendre des mesures efficaces pour aider le pays à s’émanciper de toute domination étrangère.
Le Leader a également réitéré que l’Iran islamique continuerait à renforcer ses capacités en termes de défense, sans se laisser influencer par les pressions des puissances étrangères.
Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, le renforcement des capacités défensives a assuré une importante puissance dissuasive au pays. « C’est ce qui doit être réalisé également sur le plan économique et aujourd’hui, malgré les sanctions des ennemis, une opportunité se présente pour la RII de parvenir à cet objectif », a précisé l’Ayatollah Khamenei.
Et pour parvenir à une force dissuasive sur le plan économique, il ne faudra placer aucun espoir dans l’appui des Occidentaux, d’après le Leader de la Révolution, qui, à l’appui de cet avis, a rappelé divers moments de l’histoire montrant de la manière la plus pertinente la malhonnêteté des Occidentaux, jusqu’à en venir au cas du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien).
« En ce qui concerne le PGAC, les Européens n’ont pas accompli leurs responsabilités. Malgré le retrait américain [de cet accord], ils étaient censés respecter leurs engagements mais ils s’y sont soustraits sous divers prétextes. Ils ne cessaient de conseiller à l’Iran de rester dans l’accord, mais leur comportement n’était pas différent dans les faits d’un retrait effectif du PGAC. […] Et le mécanisme financier récemment évoqué par les Européens ressemble plutôt à une plaisanterie de mauvais goût. »
Et toujours en parlant du monde occidental, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que malgré les progrès scientifiques et technologiques des pays occidentaux, on ne peut pas passer indifféremment à côté des points négatifs dont on est témoin dans certaines affaires. À titre d’exemple, l’Ayatollah Khamenei a fait allusion à l’attitude des pays occidentaux qui ont évité de qualifier de « terroriste » le « massacre des musulmans survenu récemment en Nouvelle-Zélande ».
« Et le massacre des musulmans en Nouvelle-Zélande, ils n’y voient pas un acte terroriste ? Ni les hommes politiques ni les médias européens n’ont accepté de l’appeler “acte terroriste” ; ils se sont bornés à le qualifier d’attaque armée ! »
Le Leader a ainsi dénoncé les définitions ambivalentes que les Occidentaux adoptent pour des concepts tels que le « terrorisme » et les « droits de l’homme ».
Cette ambivalence touche, dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, d’autres aspects de l’approche occidentale. Il en veut pour preuve le cas de l’Arabie saoudite. « Malgré un bilan lourd en termes de répression, l’Arabie saoudite jouit de l’appui des pays occidentaux qui veulent construire une centrale nucléaire et des sites de fabrication de missiles pour Riyad. »
« Et ils le tolèrent sans problème, parce que l’Arabie saoudite est un pays qui leur est assujetti ! Quoique, même si les Saoud réussissent à fabriquer des missiles, je suis sûr et certain que ces missiles, si Dieu le veut, tomberont dans un avenir pas si lointain aux mains des combattants de l’islam. »
Source: Avec PressTV