Pour détourner l’attention de l’opinion publique et des organisations internationales de la répression violente des manifestants en France, le ministre français des Affaires étrangères a repris ce jeudi ses propos anti-iraniens en accusant Téhéran de violation des droits de l’Homme. En plus, Jean-Yves Le Drian parle des « efforts » de l’Europe pour maintenir l’accord nucléaire alors qu’aucune mesure efficace et concrète n’a jusqu’ici été adoptée par les signataires européens de l’accord de 2015 après le retrait des États-Unis dont les approches dominent largement la politique extérieure de la France vis-à-vis du Moyen-Orient, notamment l’Iran.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré, jeudi 21 mars, à l’Iran que les efforts européens pour maintenir l’accord nucléaire ne signifiaient pas que Téhéran disposait d’un chèque en blanc pour « violer les droits de l’Homme ».
« Nous avons déployé des efforts considérables avec l’Iran pour maintenir l’accord nucléaire malgré le retrait américain. Mais notre effort pour maintenir l’accord de Vienne n’est pas un chèque en blanc pour l’Iran et certainement pas en ce qui concerne les droits de l’Homme », a-t-on appris du chef de la diplomatie française.
Selon les analystes politiques, les comportements de deux poids deux mesures de l’Europe envers l’accord nucléaire pourraient constituer un signe de son « soutien caché » au retrait unilatéral de Washington de ce document international.
Les récentes prises de position de Paris prouvent que la France d’Emmanuel Macron ne perd pas une seule occasion pour s’aligner sur les politiques de l’administration Trump et ce, de la Syrie en Irak en passant par l’Asie.
Source: PressTV