Une arme secrète iranienne fabriquée par les moyens nationaux a ramené Trump à la raison, qui a décidé de ravaler ses propos ridicules et de renoncer aux propositions de l’équipe B qui l’encourage à la guerre contre l’Iran.
Dans un article intitulé « Quelle est l’arme secrète de l’Iran qui a vaincu Trump ? » et publié par le quotidien libanais Al-Binaa, l’analyste libanais Mohamed Sadeq al-Husseini a écritque le développement par l’Iran d’un large éventail de technologies et d’armes de guerre électronique est un facteur important de dissuasion face aux agressions militaires américaines contre l’Iran.
« Nombreux sont ceux qui demandent quelle est l’arme secrète des Iraniens qu’a brandie le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) face aux États-Unis malgré la grande capacité militaire américaine, comme ses navires déployés et ses forces aériennes et maritimes déployées autour de l’Iran », lit-on dans l’introduction de cet article.
L’auteur poursuit :
« Il existe deux types d’armes, voilà la réponse des Iraniens. L’une sera tenue secrète jusqu’à l’avènement de la grande guerre et l’autre est connue des grandes puissances. Ces deux armes ont été fabriquées grâce aux moyens nationaux. »
L’arme électronique A2/AD, est celle que les grandes puissances connaissent, mais elles ne savent pas que l’Iran en possède une autre.
Cette stratégie de défense consiste à tirer des torpilles, des missiles de croisière et des missiles balistiques antinavires pour empêcher les porte-avions américains d’entrer sur le champ de bataille.
Or, les forces de la guerre électronique du CGRI ont pris le contrôle d’un drone ultrasophistiqué américain appelé RQ-170, qui a traversé les frontières orientales de l’Iran, avant d’être forcé d’atterrir en toute sécurité.
Une deuxième opération similaire a été menée avec la même technologie lorsque le bombardier russe a mené une attaque électronique contre l’USS Donald Cook (DDG-75) le 12 avril 2014 en mer Noire.
Alors que la troisième opération a eu lieu dans l’État de l’Alaska, lorsque les bombardiers russes ont brouillé le système de défense antiaérienne américain, chargé de la protection du siège du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (North American Aerospace Defense Command, ou NORAD).
Par conséquent, c’est cette arme que détiendraient les Iraniens, et qui, selon les experts militaires américains, est similaire à l’arme de la Russie, qui a ramené Trump à la raison en lui faisant avaler ses propos ridicules, le poussant à renoncer aux propositions de l’équipe B qui l’encourage à la guerre contre l’Iran.
Cette équipe qui « comprend Netanyahu, Bolton, Ben Salman, Ben Zayed et tente d’attiser la tension entre Téhéran et Washington en poussant Trump, malgré lui, vers une guerre avec l’Iran », selon la déclaration du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif pour la Fox News .
En revanche, d’autres responsables à l’intérieur des États-Unis mettent en garde Trump contre tout acte de harcèlement contre l’Iran qui pourrait l’amener à utiliser toute ses capacités en matière de guerre électronique, en vue d’attaquer les flottes aérienne et maritime américaines dans tous les pays arabes du golfe persique, en mer d’Oman et à l’ouest de l’océan indien.
Il en dédoule que le fait de s’engager dans une guerre occasionnera de lourds dégâts matériels pour les forces américaines. Ce qui explique les raisons pour lesquelle le plus grand porte-avions au monde, l’USS Abraham Lincoln, son groupe naval ainsi que d’autres unités maritimes de la 5e flotte, installée à Bahreïn, se sont retirés à 700 km au sud-est de l’Iran.
Selon l’auteur de cet article, ce sont ces remarques qui ont amené Trump à rechercher des médiateurs en vue de convaincre l’Iran de se mettre à la table des négociations et de sortir de cette crise avec le moins de dommages possibles. Alors que pour Téhéran, pas question de se mettre à la table des négociations avec l’administration américaine que si elle accepte ses conditions.
Source: Avec Press Tv