Le capitaine et les trois officiers du pétrolier iranien arraisonné la semaine dernière au large de Gibraltar ont été libérés vendredi, a annoncé la police du territoire britannique, rapporte le site en ligne de la télévision israélienne i24.
« L’enquête est toujours en cours et le Grace 1 reste immobilisé », a précisé la police, selon laquelle les quatre sont de nationalité indienne.
Le pétrolier contient 2,1 millions de barils de brut soit sa capacité maximale, selon le chef du gouvernement de Gibraltar Fabian Picardo.
Bâtiment de 330 mètres, le pétrolier a été arraisonné le 4 juillet par la police et les douanes de Gibraltar, assistées d’un détachement de Royal Marines britanniques.
Gibraltar le soupçonne d’avoir voulu livrer du pétrole à la Syrie, en violation des sanctions européennes contre Damas. Ce que dément Téhéran, qui a dénoncé un acte de « piraterie ». D’autant que les sanctions européennes ne devraient pas être obligatoires pour les pays qui ne s’y sont impliqués.
La Cour suprême de Gibraltar a donné son feu vert à l’immobilisation du bâtiment jusqu’au 19 juillet, mais cette autorisation peut être prolongée pour un total de 90 jours, selon i24.