L’Association de la presse étrangère à AlQods occupée (FPA) a affirmé, le jeudi 4 décembre « être fermement opposée » à un nouveau report de la décision de la Cour suprême israélienne sur sa demande d’un accès indépendant à la bande de Gaza.
Depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza en octobre 2023, les autorités d’occupation israéliennes ont empêché les journalistes étrangers d’entrer de manière indépendante dans le territoire dévasté par les bombardements israéliens.
‘Israël’ a seulement autorisé au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes dans le territoire palestinien sous blocus israélien.
La FPA, qui représente les médias internationaux en ‘Israël’ et dans les territoires palestiniens et compte des centaines de membres, avait demandé il y a plus d’un an à la justice israélienne de permettre un accès immédiat à Gaza.
Le 24 novembre dernier, la Cour suprême israélienne a donné un nouveau délai, de dix jours, pour donner sa réponse à cette demande.
Mais jeudi, elle a encore prolongé le délai jusqu’au 21 décembre donnant à l’entité israélienne du temps pour présenter un plan offrant la possibilité aux médias étrangers d’entrer dans la bande de Gaza.
« Il s’agit d’une requête urgente. Empêcher la couverture de manière continue — à chaque minute, chaque heure et chaque jour — porte une atteinte grave à la capacité des médias internationaux de remplir leur mission, ainsi qu’aux droits fondamentaux de milliards de leurs utilisateurs », dit la FPA dans un communiqué.
Notant qu’il s’agit de la neuvième fois que la Cour accepte de donner un délai supplémentaire, la FPA estime qu’il est « clair que l’objectif d’Israël est de retarder autant que possible » sa réponse.
Rappelons que la guerre génocidaire israélienne a couté la vie à plus de 70.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, depuis le 7 octobre 2023.



