Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a insisté sur « le rejet du parti de l’inclusion d’un responsable civil au sein du Comité de surveillance de l’accord de cessation des hostilités (Mécanisme)», considérant cette mesure comme une « violation flagrante de toutes les déclarations stipulant que la participation de tout civil aux travaux du comité était conditionnée par la cessation des hostilités ».
Il l’a qualifiée d’« erreur supplémentaire venant s’ajouter à la faute de la décision du 5 août », date à laquelle le gouvernement s’est plié aux diktats américains sur le monopole des armes.
Dans un discours prononcé ce vendredi en hommage aux érudits martyrs, Cheikh Qassem a affirmé que « toute mesure prise dans ce contexte ne serait qu’une composante intégrante des exigences d’Israël ».
Il a souligné que « le Hezbollah a rempli ses obligations et permis à l’État d’exercer sa souveraineté dans le cadre de l’accord », ajoutant : « Soyez-en assurés, ils ne peuvent rien faire si nous sommes unis. »
Cheikh Qassem a en outre expliqué que « les agressions israéliennes découlent d’un projet d’occupation progressive, et non de la présence d’armes ».
Il a souligné que « les USA et Israël n’ont aucun droit de s’ingérer dans nos affaires intérieures » et que les relations du Liban avec ces pays devraient se limiter à l’accord concernant la zone située au sud du fleuve Litani.
Le numéro un du Hezbollah a également réaffirmé « l’engagement constant de la résistance à défendre la patrie », déclarant que « personne au monde ne peut empêcher le Hezbollah de se doter des capacités défensives ».
Il a insisté sur le fait que « le Hezbollah ne reculera pas et ne se rendra pas, et qu’il n’accordera aucune importance à Israël, aux USA ni à leurs alliés ».
Évoquant le rôle du Hezbollah au Liban, cheikh Qassem a indiqué que « le parti n’est pas isolé, mais a toujours fait partie intégrante d’une résistance nationale globale ».
Et de renchérir : « le Hezbollah n’a imposé sa volonté à personne, mais a coopéré avec toutes les parties et a présenté un modèle novateur ».
En réponse aux critiques suscitées par la déclaration du Hezbollah concernant la visite du pape au Liban, cheikh Qassem a déclaré que « certains observateurs se sont focalisés sur la lettre du Hezbollah (adressée au pape) plutôt que sur la visite elle-même », soulignant que les attaques dont le parti fait l’objet « témoignent de son influence et ne feront que renforcer sa détermination et sa fermeté ».
Et cheikh Qassem de conclure : « le Hezbollah coopère avec tous pour construire l’État et libérer le pays. Il n’attend de certificat de personne et n’en délivre à personne…les Américains et les Israéliens veulent éliminer l’existence du parti, mais que celui-ci ne le permettra en aucun cas ».




