Les discussions sur le nucléaire iranien entre le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif et les dirigeants français en marge du sommet du G7 de Biarritz (sud-ouest de la France) ont « été positives » et « vont se poursuivre », a indiqué dimanche soir la présidence française.
La rencontre a duré environ trois heures, d’abord avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, puis avec le président Emmanuel Macron pendant une demi-heure, à la mairie de Biarritz.
A l’issue de cette rencontre, M. Zarif a regagné l’aéroport de Biarritz et est reparti en avion.
Le palais présidentiel de l’Elysée précise que des conseillers diplomatiques allemands et britanniques ont été associés à une partie de la réunion.
Cette visite s’était faite « en accord » avec les Etats-Unis, farouchement opposés au gouvernement de Téhéran.
« Tout s’est joué en quelques heures. Dès que cela a été possible, nous avons informé les pays européens et les Américains. Ils ont été associés », a ajouté la présidence.
Trump, présent à Biarritz, a été informé en personne par M. Macron.
Sur Twitter, M. Zarif a indiqué avoir « rencontré @EmmanuelMacron en marge du #G7Biarritz après une discussion détaillée » avec M. Le Drian et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Macron évoque un « accord » au sujet de l’Iran
Entre-temps, le président français, Emmanuel Macron a déclaré que tous les membres du G7 souhaitaient éviter une confrontation avec l’Iran.
Dans une interview diffusée sur la chaîne LCI, Macron a déclaré que les dirigeants des sept pays réunis à Biarritz « se sont mis d’accord sur ce qu’on va dire sur l’Iran en commun » et sur le principe d’une « déclaration commune ».
Le président Macron a déclaré que le Plan global d’action conjoint (PGAC) sur le nucléaire iranien était un document de grande valeur et qu’il fallait prendre des mesures pratiques pour calmer les tensions.
Des sources diplomatiques avaient indiqué plus tôt dans la journée que les dirigeants du G7 avaient convenu de « charger le président français Emmanuel Macron de discuter avec l’Iran, sur la base de leurs échanges, et lui adresser un message » pour éviter l’escalade des tensions dans la région.
En réaction à la diffusion de ces informations, le président Macron est revenu sur les rumeurs d’un mandat qui lui aurait été donné pour entamer des discussions avec l’Iran. « Le G7 est un club informel, il n’y a pas de mandat qui est donné », précise Emmanuel Macron.
Quelques minutes plus tard, un envoyé spécial de la chaîne BFMTV à Biarritz a indiqué que le terme de « mandat » donné à Emmanuel Macron pourrait être lié à une « erreur de traduction » de la part de la source diplomatique ayant donné cette information.
Sources: AFP + PressTV