Bagdad a réfuté dimanche tout lien avec l’attaque sur des installations pétrolières en Arabie saoudite voisine, après des informations de presse estimant possible que les projectiles aient été tirés depuis l’Irak malgré la revendication par l’organisation yéménite Ansarullah.
Au lendemain de cette attaque aux drones qui a provoqué des incendies dans deux installations pétrolières du groupe Aramco en Arabie saoudite, le bureau du Premier ministre Adel Abdel Mahdi a opposé un démenti catégorique aux « informations diffusées par des médias et sur les réseaux sociaux selon lesquelles son territoire a été utilisé pour attaquer avec des drones des installations pétrolières saoudiennes ».
« L’Irak est engagé constitutionnellement à empêcher toute utilisation de son sol pour attaquer ses voisins », affirme-t-il dans un communiqué. « Le gouvernement irakien sera extrêmement ferme avec quiconque essaye de violer sa Constitution », poursuit le texte.
Des médias, comme CNN ou le Wall Street Journal, ont affirmé que les drones –ou des missiles de croisière– avaient pu venir depuis le nord et non le sud, et donc d’Irak ou d’Iran, plutôt que du Yémen. Le quotidien américain assure que des responsables américains et saoudiens enquêtent actuellement sur la base de ces soupçons.
Source: Avec AFP