Le Hezbollah a condamné la conférence qui s’est tenue à Manama les dimanche et lundi dernier, au cours de laquelle a été convi6 le grand rabbin d’Israël. Il a aussi condamné dans les termes les plus fermes la présence à cette rencontre du religieux libanais sayed Ali Al-Amine.
Voici ci-dessous le texte du communiqué publié par son bureau médiatique ce mercredi 11 décembre.
« Le Hezbollah condamne la conférence de normalisation avec l’ennemi israélien organisée par l’État de Bahreïn sous le couverture de « … liberté religieuse » avec une participation sioniste de premier plan. (Cette conférence, ndlr) ignore les sacrifices considérables et les convois de martyrs et de blessés consentis par les peuples libanais et palestinien face aux offensives de l’ennemi. (Il omet, ndlr) ses menaces constantes et ses convoitises permanentes pour s’accaparer les ressources des deux pays ainsi que les massacres brutaux qu’il a commis contre des civils.
Le Hezbollah condamne fermement le rôle conspirateur et de trahison que le régime d’Al Khalifa joue pour normaliser avec l’ennemi, et son accueil de personnalités israéliennes ainsi que sa promotion de l’idée de coexistence avec ces tueurs, d’autant plus qu’il a été le premier à accourir pour tenir la première conférence de normalisation intitulée « Encourager les investissements dans les territoires palestiniens ».
Le Hezbollah estime que ce régime, qui pratique les pires formes de répression contre le peuple bahreïni opprimé, le persécute et le prive de ses droits humains les plus moindres, essaye de dissimuler sa légitimité perdue en transformant le Bahreïn en une plateforme exploitée par l’administration américaine et l’ennemi sioniste pour accéder au cœur de la nation islamique et arabe.
Le Hezbollah condamne également la participation du religieux libanais, sayed Ali Al-Amin, à cette conférence. C’est une dérogation aux principes religieux et moraux et aux lois célestes, et un dénigrement de toutes les valeurs que nos estimés érudits ont consacrées dans les hawzas (écoles) religieuses d’al-Najaf Al-Ashraf, de Qom la sainte, de Jabal Amel et dans diverses parties du monde. Elle (la participation à la conférence, ndlr) constitue une atteinte profonde à l’héritage des érudits religieux qui ont toujours joué un rôle de premier plan pour résister à l’occupation et rejeter la normalisation avec elle, et ont donné leur vie pour ce fait »