Le concept est totalement inouï : un corps militaire composé de plusieurs milliers d’effectifs capables de mener des opérations asymétriques en pleine mer, et ce, dans le strict objectif d’assurer la sécurité de la côte iranienne et pourquoi pas de toute la région du golfe Persique suivant une logique de défense qui s’étend de la mer d’Oman au golfe Persique.
Ce serait d’ailleurs une très belle idée au moment où les nouveaux « conquistadors » se croient permis de débarquer dans le golfe Persique, d’en perturber l’ordre ! C’est en gros le projet sur lequel travaillent les forces navales du CGRI.
Le commandant en chef de la marine du CGRI, le général Alirez Tangsiri a fait état, le mardi 24 décembre, de la mise sur pied de ce corps militaire dont la mission consiste à créer une défense pluricouches au large de l’Iran, depuis la mer d’Oman jusqu’au golfe Persique.
Selon le commandant Tangsiri, ce corps formé il y a un an compte déjà quelque 17 000 effectifs et pourrait en compter d’ici peu, le double voire le triple. Ce corps armé disposera de vedettes rapides et de bateaux propres à ses missions de sécurisation, missions réparties à travers une cinquantaine de flottes maritimes.
Le drone Mohajer 2, avec une vitesse de 210 km et une durée de vol de 90 minutes, est capable de porter une importante charge explosive. C’est un drone de combat asymétrique de 250 km de portée, capable de transporter pour certaines versions jusqu’à 12 roquettes RPG, pesant environ 30 kg.
D’ailleurs, l’exemplaire optimisé Mohajer 2 dispose d’une durée de vol quatre fois celle des modèles classiques, ce qui lui confère la possibilité de devenir un drone kamikaze.
En termes d’opérations navales, le Mohajer 4 pourrait largement servir le corps naval asymétrique avec une durée de vol allant de 3 à 7 heures et une vitesse de 200 km par heure. Il est parmi les drones iraniens ayant déjà participé à des opérations de reconnaissance de porte-avions américains.
C’est un appareil parfaitement susceptible de s’infiltrer dans les réseaux de défense aérienne les plus sophistiqués sans être détecté tout comme Ababil, d’une vitesse de 300 km/h, d’une portée de reconnaissance de 150 km, d’un plafond de vol de 4200 m et capable aussi de porter entre 30 à 40 kg de charges explosives.
Mais un Basij naval s’adaptera peut-être plus au drone Kian 2, un drone de combat dont la portée est de plus de 1 000 km.
Source: PressTV