Le chef de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) a dévoilé de nouveaux faits liés à l’assassinat dans un raid américain, le 3 janvier dernier, du chef de la force al-Quds, le général Qassem Soleimani, à proximité de l’aéroport de Bagdad.
« Les Américains ont utilisé une panoplie de possibilités pour assassiner le martyr Soleimani, parce qu’ils ne savaient pas que quelques variables avaient été introduites sur le nombre des véhicules », a révélé le général Amir-Ali Hajizadeh, selon l’agence iranienne Fars news.
Et de poursuivre : « ce fut quelque chose de surprenant parce que nous les surveillions. Lorsque nous avons capté le décollage d’un certain nombre d’avions aux armements lourds mais mous me savions pas quel était leur plan. Par la suite, nous avons observé que leurs avions, après leur décollage, se sont mis à s’approvisionner en carburant. Et il y avait un certain nombre de drones MQ9 qui avaient décollé depuis la base Salem au Koweït ».
Toujours selon le général iranien, des avions de combats américains avaient aussi décollé durant cette opération. « À certains moments, des F15 se sont trouvés à 40 à 50 km de Bagdad. Ils se sont approchés à une vitesse de 1100 km/heure vers les abords de l’aéroport de Bagdad. Par la suite ils se sont éloignés et c’était bien visible qu’ils attendaient quelque chose », a-t-il expliqué.
« Durant les opérations d’écoute que nous exécutions, nous avons vu comment ils ont confié la mission au drone MQ9, qui avait d’ailleurs un problème technique pour armer, et qui a effectué un contact. Mais nous ne savions pas que la cible était haj Qassem Soleimani », a ajouté Hajizadeh.
Avant de conclure : « lorsque nous avons recoupé ces informations, il s’est avéré pour nous que quatre bases avaient participé à l’opération ».