L’Iran a affirmé que la menace américaine d’assassiner le nouveau commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) est en fait une publicité officielle du terrorisme d’État.
La réaction est intervenue après que Brian Hook, le représentant spécial américain pour l’Iran, a déclaré jeudi 23 janvier que le général Esmail Qaani pourrait faire face au sort de son prédécesseur, le général Qassem Soleimani, qui a été assassiné le 3 janvier sur l’ordre de Trump.
«Les remarques de ce responsable du département d’État sont une révélation officielle et flagrante du terrorisme ciblé et d’État par les États-Unis», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi.
Mousavi a souligné que « l’Amérique est le deuxième régime après l’occupation israélienne, qui annonce officiellement l’utilisation de ses capacités gouvernementales et de ses forces armées pour mener des opérations terroristes, et qu’il poursuivra cette approche à l’avenir ».
Le 3 janvier, le général Soleimani a été assassiné lors d’une frappe de drones américains aux environs de l’aéroport international de Bagdad sous les ordres directs du président Donald Trump.
Ailleurs dans ses remarques, Mousavi a déclaré que le recours de Washington à des actes terroristes est un signe clair de «faiblesse, de désespoir et de confusion» parmi les responsables du régime américain.
Il a appelé « les membres de la communauté internationale à condamner ces mesures », soulignant que « cette approche se répercutera négativement tôt ou tard sur tout le monde ».
Soleimani s’est taillé une réputation de commandant antiterroriste le plus éminent du Moyen-Orient en raison de sa contribution à la lutte contre le groupe terroriste Daech dans la région.
Dans un message adressé au chef de la révolution islamique, l’ayatollah Sayed Ali Khamenei, le 9 janvier, le général Qaani a promis de poursuivre la voie suivie par le général Soleimani «avec force».
Il a déclaré que l’objectif était de chasser les forces américaines de la région.
Dans une interview avec le journal saoudien Asharq al-Awsat en marge du Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse, Brian Hook, a averti mercredi 23 janvier que le successeur de Soleimani pourrait finir comme le général, s’il agissait imprudemment.
Sources: Irna + Médias israéliens