Les Casques Blancs ont tourné une nouvelle fausse vidéo d’une «attaque chimique de Assad » dans la province d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré le Ministère russe de la Défense.
La production du nouveau film s’est achevée le mardi 4 février, dans le village de Zerba, situé dans la partie de la province syrienne d’Idleb contrôlée par des miliciens, a déclaré le Centre Russe pour la Réconciliation des Parties en Conflit en Syrie, citant plusieurs sources indépendantes, rapporte le média russe RT.
La vidéo a été tournée par les Casques Blancs en coopération avec des terroristes locaux. Elle prétend montrer les conséquences d’une «attaque chimique » sur des civils par les troupes gouvernementales syriennes.
Selon le Ministère de la Défense, les images montrent des «sauveteurs» errant dans un épais panache de « gaz moutarde » et s’occupant des «victimes » de « l’attaque » mise en scène.
Selon l’Armée Russe, la vidéo devrait être diffusée prochainement sur les médias sociaux afin d’être reprise par les médias pro-militants du monde arabe et de l’Occident.
Au cours de la guerre qui fait rage dans le pays depuis 2011, les groupes terroristes ont plusieurs imputé au gouvernement syrien un certain nombre «d’attaques chimiques ».
Les prétendues « attaques » se produisent généralement lors des avancées rapides de l’Armée syrienne contre les groupes antigouvernementaux et les terroristes. Ces derniers jours, les forces gouvernementales ont percé les défenses djihadistes dans les deux province d’Ildeb et d’Alep et ont rapidement libéré un territoire qui était sous leur contrôle depuis des années.
Le groupe des Casques Blancs, principalement financé par le Royaume-Uni et les États-Unis, se présente comme une organisation humanitaire « impartiale» cherchant à sauver les civils syriens. Ses productions sont rapidement relayées par les médias occidentaux depuis des années. Un documentaire de Netflix lui a été consacré et a même remporté un Oscar en 2016.
Le groupe, cependant, a également opéré presque exclusivement dans les régions de Syrie tenues par les djihadistes, et on pense qu’il a des liens étroits avec la branche locale d’Al-Qaïda, le front al-Nosra.
Celui-ci constitue actuellement l’épine dorsale de la coalition de milices jihadistes takfiristes, Hayat Tahrir al-Cham, qui contrôle la province d’Idleb et des pans des deux provinces d’Alep et de Lattaquié.
Source: Avec RT