Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de l’Economie, Eli Cohen, ont demandé au gouvernement britannique d’inclure la Cisjordanie, le plateau du Golan et AlQuds occupés dans un futur accord de libre-échange entre les deux parties, a rapporté vendredi 14 février Israel Hayom.
« Je cherche à soulever une question qui est d’une importance personnelle », a écrit dans une lettre M. Cohen.
« La plupart de nos accords de libre-échange, tel que celui en vigueur avec les États-Unis, s’appliquent à Israël, là où la loi israélienne s’applique », a-t-il dit.
« De son côté, l’Union européenne fait des distinctions territoriales au sein de notre pays », déplore le ministre.
« Compte tenu des relations amicales entre nos deux pays, je suggère que nous adoptions les termes qui s’appliquent actuellement à la plupart de nos accords commerciaux, au lieu des termes définis par l’UE », a-t-il ajouté.
Le projet d’accord commercial, élaboré par Londres bien avant le Brexit, comprendrait les mêmes conditions que le partenariat actuel entre l’UE et ‘Israël’.
Toutefois, le projet exclut la Cisjordanie et le plateau du Golan, tandis que Tel Aviv tente de les intégrer au futur accord.
Ce futur accord commercial entrerait en vigueur en 2021, soit à la fin de la période de transition du Brexit, au moment du retrait définitif du Royaume-Uni de l’UE.
Source: Médias israéliens