Des roquettes se sont abattues tôt dimanche 16 février près de l’ambassade américaine à Bagdad, a indiqué une source militaire américaine.
Il s’agit de la 19e attaque contre des intérêts américains en Irak en près de quatre mois.
Plusieurs explosions se sont produites le 16 février au matin à Bagdad sur une base militaire de la coalition menée par les États-Unis en Irak, a déclaré à Reuters un représentant de l’armée américaine, indiquant que les explosions résultaient vraisemblablement d’une attaque à la roquette.
Des explosions survenues vers 00H30 GMT ont résonné dans le centre de Bagdad, a rapporté pour sa part un journaliste de l’AFP et déclenché les sirènes d’alarme de l’ambassade américaine, selon une source diplomatique. Elles ont été suivies d’un survol aérien de la zone, a constaté un journaliste de l’AFP.
Aucun dégât matériel ni victime n’avait été signalé aux premières heures du jour dimanche.
Depuis fin octobre, des roquettes sont régulièrement tirées à destination de l’ambassade américaine à Bagdad, qui jouxte cette base militaire. Elles ont tué un sous-traitant américain et un soldat irakien.
Aucune des 19 attaques recensées depuis le 28 octobre n’a été revendiquée mais Washington impute ces attaques aux milices alignées sur l’Iran.
Téhéran a juré de venger l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué sur ordre de Donald Trump dans un raid aérien contre son convoi le 3 janvier dernier, à proximité de l’aéroport de Bagdad.
Le Parlement irakien –où le Hachd tient le deuxième bloc de députés– a déjà réclamé l’expulsion des 5.200 soldats américains du pays.
Samedi, l’une des factions du hachd al-Chaabi, les unités de mobilisation populaire qui ont combattu Daech avec l’aide de l’Iran d’Irak, Al-Noujaba, a affirmé sur Twitter avoir « décidé de commencer le compte à rebours pour la souveraineté (de l’Irak) et la réponse aux forces d’occupation américaines ».
« Nous sommes plus près que vous ne l’imaginez », a encore menacé le groupe, au-dessus de la photo d’un blindé américain.
Source: Avec AFP