Le commandant en chef des Gardiens de la Révolution iranienne (CGRI), le général Hossein Salami a averti que toutes les zones palestiniennes sous occupation israélienne peuvent parfaitement être frappées par l’Iran. Les Israéliens feraient bien de revoir l’Histoire et d’en tirer des leçons, précisant que les Israéliens ne devraient pas répéter les mêmes erreurs que certains pays qui se sont appuyés sur les États-Unis.
« Nous invitions les Israéliens à faire attention à leurs comportements. Ils sont beaucoup plus vulnérables que les Américains, selon nos calculs. Toutes les zones occupées par Israël sont à la portée de nos frappes qui ne seront pas forcément lancées depuis l’Iran. Il y a de nombreuses possibilités pour la destruction du régime d’Israël », a affirmé le général Salami, lors d’une interview exclusive avec la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen le lundi 17 février.
« Les Israéliens, par leurs agissements, iront à leur propre défaite », a précisé le commandant iranien.
« Ils sont encerclés dans une zone géographique limitée, et la réalité est qu’aucun mur de séparation ou clôture de sécurité, ni même des lâches soldats ne pourront les protéger », a-t-il poursuivi.
Plus loin dans son interview, le général Salami a évoqué la riposte de l’Iran à l’assassinat du général Soleimani qui ayant brisé, selon lui, la magnificence artificielle des États-Unis, devait être claire et compréhensible pour le monde entier.
« Témoignant de la puissance de l’Iran, la réponse aux États-Unis à l’assassinat du général Soleimani était limitée, mais stratégique et défensive », a déclaré le commandant en chef du CGRI.
Estimant que la riposte iranienne avait eu lieu à un point géographique spécifique, mais que son impact avait été mondial, il a affirmé : « Notre action contre les Américains était défensive, légale et légitime, il s’agissait d’un droit incontournable que nous devions reprendre ».
« Nous avons tenu à surprendre les Américains et leur faire comprendre qu’ils doivent réviser leurs calculs par rapport à l’Iran », a-t-il indiqué en soulignant : « La frappe [contre la base américaine Aïn al-Asad en Irak] était chirurgicale, mais sa portée à dépassé la seule région du Moyen-Orient, une action à l’échelle tactique, mais aux dimensions internationales pourrait bel et bien être qualifiée de stratégique ».
Source: Avec PressTV