Les conservateurs en Iran sont en tête selon les premiers résultats des onzièmes élections législatives depuis la révolution islamique de 1979.
Samedi en milieu de journée, les votes avaient été comptés dans 82 circonscriptions sur 208 à l’échelle nationale, selon les chiffres du comité électoral national rapportés par l’agence de presse Isna.
L’alliance formée par les conservateurs et les ultraconservateurs semblait avoir un avantage confortable à Téhéran selon les premiers résultats, a déclaré le porte-parole du comité Esmaïl Moussavi à la télévision d’Etat. Elle serait à même d’obtenir 70% des sièges du Parlement.
Selon M. Moussavi, la plupart des votes sont allés aux trois premiers noms sur cette liste menée par Mohammad Bagher Ghalibaf, trois fois candidat malheureux à la présidentielle, ex-chef de la police, membre des Gardiens de la révolution -l’armée idéologique de l’Iran-, et maire de Téhéran de 2005 à 2017.
Les modérés et les réformateurs étaient très rares parmi les 40 candidats au total à Téhéran, a ajouté le porte-parole. Avec ses 30 sièges, la capitale iranienne représente un enjeu électoral de premier plan.
Les résultats définitifs pour Téhéran et d’autres provinces seront annoncés dimanche matin au plus tard, a ajouté M. Moussavi.
Selon des chiffres non officiels publiés par l’agence Fars, la coalition conservatrice a remporté 135 des 290 sièges au nouveau Parlement. Les réformateurs en ont gagné 20 et les indépendants 28.
Les autorités ont annoncé la fermeture des écoles dans des dizaines de grandes villes pour permettre les opérations de dépouillement.
L’agence Fars a indiqué que 1,9 million de personnes avaient voté à Téhéran sur plus de neuf millions d’électeurs.
Plus de 7.000 se sont portés candidats aux législatives cette année, dont quelques 700 femmes.
5 sièges sont consacrés aux minorités.
Source: Avec AFP