De nouvelles roquettes se sont abattues tôt mardi 17 mars sur une base abritant des troupes étrangères près de Bagdad, a indiqué l’armée irakienne, la troisième attaque de ce type en moins d’une semaine.
Plusieurs roquettes ont visé la base de Basmaya, à une soixantaine de kilomètres au sud de Bagdad, qui abrite des troupes américaines, britanniques, canadiennes, australiennes et espagnoles, toutes dirigée par Washington, et des troupes de l’Otan.
Depuis fin octobre, 24 attaques à la roquette ont visé les troupes d’occupation déployées en Irak, que les factions de la Résistance et leurs bras politiques veulent bouter hors du pays.
Aucune attaque à la roquette n’a jamais été revendiquée mais Washington accuse les brigades du Hezbollah, l’une des factions des Hachd Chaabi d’être derrière ces tirs.
Jeudi 12 mars, pour la première fois, les brigades du Hezbollah avaient salué –sans les revendiquer– les tirs de 18 roquettes la veille ayant tué deux soldats américains et une soldate britannique. Elles avaient une nouvelle fois dénoncé « les forces d’occupation américaines ».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des frappes américaines ont visé différentes régions du pays tuant six Irakiens, dont cinq policiers et soldats et un civil, d’après l’armée irakienne.
Fin 2019, des tirs de roquettes ayant tué un Américain ont été menés en riposte aux bombardements américains et attaques aux drones qui ont visé à plusieurs reprises, durant l’été, les positions du Hachd Chaabi. Un des raids US à la frontière irako-syrienne a couté la vie à 25 combattants du Hachd, qui lutte également contre le groupe takfiro-wahabbite Daesh.
Les violations américaines contre la souveraineté irakienne se sont poursuivies. Washington a assassiné en janvier le chef de l’axe de la Résistance le général iranien Qassem Soleimani et le vice-chef du Hachd Chaabi à Bagdad. Cet assassinat a poussé Téhéran à mener une attaque aux missiles balistiques contre la base stratégique US d’Ain al-Assad à l’ouest de l’Irak.
Sources : AlManar + AFP
Source: Avec AFP