Nouvelles révélations sur les affinités pro américaines du nouveau candidat au poste de Premier ministre irakien, Adnan al-Zarfi .
Selon un document de Wikileaks, ayant trait à une correspondance du département d’état américain pour les Affaires étrangères, et relatant les détails d’une rencontre avec des officiers de l’équipe de reconstruction américains, le 2 juin 2009, Zarafi avait défini que son objectif principal sera de « lutter et de démanteler les réseaux d’espionnage iraniens et syriens présents à Najaf ». Il était à cette époque le préfet de la province de Najaf et s’était alors engagé à opérer des changements sécuritaires. « Plus d’une fois il a dit que cela se passerait en douceur l’an prochain », rapporte la dépêche, rapporte le journal libanais al-Akhbar.
Dans ce document portant le numéro (09BAGHDAD1506_a), il est question qu’il avait indiqué vouloir former à part une cellule de renseignements qui puisse travailler avec les forces américaines dans la province de Najaf.
Toujours selon les fuites de Wikileaks, Zarfi avait qualifié Brigades Badr, la faction du Hachd al-Chaabi, et Jaïsh al-Mahdi l’aile militaire du courant sadriste, de « deux mouvements hors-la-loi » qui soi-disant agissent sur les ordres de Téhéran et menacent les forces américaines.
Zarafi n’a de minces chances de passer au Parlement irakien où les plus importants blocs s’opposent à sa nomination par la président Barham Saleh. Ils lui reprochent non seulement son américanisme mais aussi ses affaires de corruption qui lui ont valu d’être démis de ses fonctions.
Il est aussi soupçonné d’avoir lui-même ordonné de mettre le feu au consulat d’Iran et à la tombe du fondateur du Conseil suprême islamique irakien, sayed Mohamad Baker al-Hakim, durant le mouvement de contestation qui a traversé ce pays.