Une énorme surprise pour les forces saoudiennes dans le sud saoudien? Alors qu’al-Jawf a été reprise par Ansarallah et que Maarib est sur le point de l’être et que la Résistance yéménite a déjà installé dans le ciel de ces deux provinces, les éléments de sa DCA, un documentaire diffusé par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera révèle l’enfer que vivent les mercenaires yéménite dans le sud saoudien, une véritable bombe à retardement pour le régime de Riyad.
Le documentaire est intitulé « Mort sur les frontières » et il représente des images de l’intérieur des camps militaires saoudiens dans le sud du royaume.
Le documentaire prouve un recrutement « forcé » et « irrégulier » de mercenaires sur fond de désertions massives des forces saoudiennes.
A défaut d’effectifs armés saoudiens qui soient prêts à se battre, « l’Arabie saoudite recrute yéménites, moyennant des sommes modiques depuis les fronts de Sirwah, d’al-Jawf et de Taëz pour les planter sur ses frontières du Sud.
Et là les Saoudiens ne le font pas dans la dentelle. Un mercenaire yéménite à la solde de l’Arabie saoudite explique comment l’artillerie saoudienne ouvre le feu de temps à autre sur les miliciens yéménites alors qu’ils protègent les frontières du sud saoudien.
Les mercenaires au nombre desquels figurent parfois les officiers yéménites pro-saoudiens n’ont aucun droit de protester ni contre leur situation ni contre le comportement discriminatoire à leur égard.
Le documentaire montre, pour la première fois, des images des tombes des mercenaires yéménites en Arabie saoudite que Riyad ne veut en aucun cas montrer au public.
« Or, dit le documentaire, cet état de chose ne peut éternellement durer. Il y une colère contenue des mercenaires contre l’armée saoudienne qui se manifeste de temps en temps et qui finira par exploser ».
Selon la chaine yéménite al-Masirah, « les mercenaires se vengent de plus en plus de leurs supérieurs saoudiens. Le lundi, 23 mars, un militaire de l’armée saoudienne a été tué à Jizan, non loin de la frontière saoudo-yéménite, et sa mort a été confirmée par l’armée saoudienne.
Mohammed ben Hadi Mohammed Siram faisait partie de l’Armée de terre saoudienne. Les responsables de Riyad annoncent rarement la mort de leurs militaires et préfèrent plutôt cacher le nombre réel des pertes dans les rangs de leur armée.
Le fait que sa mort soit rendue publique est bien significatif : » Le régime saoudien commence à réaliser qu’il n’est plus possible de maintenir trop longtemps le front du sud à l’appui des « mercenaires yéménites » qui auraient des liens avec Ansarullah et qui commencent à s’en prendre aux militaires et aux officiers saoudiens.
Après la chute d’al-Jawf (nord), Ansarallah s’est taillé une arrière base géante qui partage quelques 700 kilomètres de frontières conjointes avec le sud saoudien.
Source: Avec PressTV