Des sources concordantes ont confié à Middle East Eye que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, aurait demandé, lors d’un entretien téléphonique, au nouveau Premier ministre irakien, Mostafa al-Kazemi, d’assurer une médiation entre Riyad et Téhéran.
« Après avoir retiré ses systèmes de défense antiaérienne Patriot de l’Arabie saoudite, Washington a durci la pression sur Riyad afin de l’obliger de mettre fin à son bras de fer avec le Qatar. Dans la foulée, l’émir du Koweït a envoyé une délégation au Qatar pour reprendre les négociations », rapporte Middle East Eye.
Selon un responsable irakien qui a préféré garder l’anonymat, « les Saoudiens savent bel et bien qu’ils ne peuvent plus compter sur les Américains pour repousser l’Iran ».
Outre le retrait des Patriot du sol saoudien, les autorités américaines ont annoncé qu’elles envisageraient de réduire leur soutien militaire à l’Arabie saoudite.
« Quatre batteries de Patriot ainsi que des dizaines d’effectifs militaires américains quitteront l’Arabie saoudite », a-t-on appris de responsables américains qui ont requis l’anonymat.
En plus, des sources concordantes ont confié au Wall Street Journal que deux escadrons d’avions de combat américains avaient déjà quitté l’Asie de l’Ouest et que les États-Unis examineraient bientôt la réduction du nombre de ses forces navales dans le golfe Persique.
Selon le Wall Street Journal, « ces décisions du Pentagone montrent que les États-Unis ne voient plus en Iran une menace imminente pour leurs intérêts stratégiques ».
Pour Associated Press, « la décision de Washington de réduire son soutien militaire à l’Arabie saoudite pourrait s’expliquer par les tensions opposant la Maison Blanche à Riyad en matière de la production de pétrole ».
Source: Avec PressTV