Le magnat des casinos de Las Vegas et milliardaire juif, Sheldon Adelson est constamment en contact avec le président américain Donald Trump, pour une bonne raison, vu qu’il est l’un des plus grands donateurs pour la campagne électorale de Trump et du Parti républicain.
Adelson et son épouse Miriam offreront plus de 200 millions de dollars cette année, après le feu vert de la Maison Blanche à l’annexion par ‘Israël’ des pans de la Cisjordanie occupée, et ce malgré la condamnation internationale.
Les rapports ont confirmé qu’Adelson discutait beaucoup ces jours-ci avec Trump, car c’est la dernière chance pour Adelson d’obtenir l’annexion en raison des craintes de la défaite de Trump lors des prochaines élections présidentielles prévues en novembre.
Selon le site américain Mondoweiss, « Trump et Adelson ont certainement conclu un accord sur l’annexion », ajoutant qu’Adelson est un fervent partisan de l’expansion des colonies israéliennes, qui répète toujours que « la Palestine n’existe pas ».
Et d’ajouter : « Adelson a déjà obtenu tout ce qu’il voulait de Trump en échange de ces généreux dons », citant entre autres : « l’annulation de l’accord nucléaire avec l’Iran, le transfert de l’ambassade US à Jérusalem (AlQuds occupée), l’interruption de l’aide aux Palestiniens, la reconnaissance de l’annexion du Golan syrien occupé, et la légitimation de l’expansion des colonies ».
« Conformément à ses recommandations, Trump a également attaqué la Cour pénale internationale », poursuit le site Mondoweiss, qui a qualifié Trump de « petite marionnette » dans les mains du milliardaire juif.
« L’épouse d’Adelson s’est vu offrir la médaille de la liberté par Trump, sans raison apparente ».
Propriétaire du quotidien israélien Israel Hayom, Adelson a été classé, par Forbes, huitième parmi les personnes les plus riches du monde, avec une fortune de 40 milliards de dollars.
Sheldon et son épouse ont fondé ‘Adelson Fondation’, la plus grande institution de soutien à ‘Israël’ à l’étranger.
Adelson est apparu en première ligne lors de la conférence de Trump, le 28 janvier, consacrée à l’annonce de son plan de paix controversé, le deal du siècle, qui vise à liquider la cause palestinienne.
Source: Traduit à partir d'AlQuds al-Arabi