Élaborée vendredi 26 juin, la liste des pays dont les ressortissants pourront entrer dans l’Union européenne à partir du 1er juillet doit être votée avant mardi 30 juin à midi. Elle comprend une quinzaine d’États mais la Russie et les États-Unis n’en font pas partie.
Après plusieurs jours de discussions, les Européens se sont entendus sur la liste des pays dont les résidents seront autorisés à voyager en Europe dès mercredi 1er juillet. Alors que «la liste est désormais figée», selon des sources diplomatiques européennes, cité par Les Échos, elle doit être formellement adoptée par un vote dans les heures à venir.
Élaborée par les ambassadeurs des pays de l’UE et de l’espace Schengen, la liste contient 14 pays dont l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay. À leur nombre s’ajoute la Chine mais sous condition de réciprocité, c’est-à-dire qu’elle doit accueillir à son tour des voyageurs européens.
Les États-Unis et la Russie n’y figurent pas
Parmi les nombreux pays qui n’ont pas été inclus dans la liste se trouvent les États-Unis, le pays le plus touché par le Covid-19, ainsi que la Russie et le Brésil. Les Européens ont établi comme critère une situation épidémiologique semblable ou meilleure que celle du Vieux continent, explique le quotidien qui précise que la barre a été fixée à un taux de nouveaux cas de coronavirus inférieur ou égal sur les 14 derniers jours à 16 pour 100.000 habitants.
Dans le même temps, les Européens ont convenu d’actualiser toutes les deux semaines la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’UE.
Pour rappel, Donald Trump a interdit depuis le 13 mars l’entrée dans son pays aux voyageurs venant de la plupart des pays européens en une tentative d’endiguer la propagation du virus.
Toutefois, le 24 juin, Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, a dit espérer une solution «dans les prochaines semaines» pour autoriser à nouveau les voyages entre son pays et l’Europe, tout en jugeant «important pour les États-Unis que les Européens puissent revenir», et inversement.
Source: Sputnik