Le président syrien Bachar al-Assad « risque le futur » de « son pays et son régime » s’il permet à l’Iran de s’implanter en sol syrien à la frontière de l’entité sioniste, a prétendu mardi 30 juin le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Netanyahu s’exprimait aux côtés de l’émissaire américain pour l’Iran Brian Hook, en visite à AlQuds occupée à la veille de la mise en oeuvre du plan controversé de l’administration américaine pour le Proche-Orient.
Ce dernier prévoit l’annexion de pans de la Cisjordanie occupée par ‘Israël’, mais aussi à terme une « normalisation » des relations entre l’entité sioniste et des puissances du Golfe hostiles à l’Iran.
Lors d’un point de presse commun, MM. Netanyahu et Hook ont appelé à prolonger un embargo sur les armes contre l’Iran expirant en octobre prochain.
Sa levée permettrait à Téhéran « d’importer des jets de combats, des hélicoptères d’attaques, des sous-marins militaires et de l’artillerie de gros calibre » pour ensuite les « exporter », notamment en Syrie, selon les allégations de l’émissaire américain.
« Israël ne permettra pas à l’Iran d’établir une présence militaire en Syrie » et est « absolument résolu à empêcher l’Iran de s’implanter à nos frontières immédiates », a dit Netanyahu.
Hook effectue actuellement une tournée au Moyen-Orient pour avertir, selon lui, des conséquences sur la sécurité régionale du non renouvellement de l’embargo sur les armes contre l’Iran, notamment au Yémen où Téhéran est accusé de soutenir les forces yéménites face aux envahisseurs saoudiens et leurs alliés.
Source: Avec AFP