Le général de brigade Hossein Dehghan, conseiller du Leader de la Révolution islamique, a souligné que l’Iran n’entamera en aucun cas des négociations avec aucune partie au sujet de sa puissance militaire.
Dans une interview accordée, mercredi 18 novembre, à l’Associated Press, le général Hossein Dehghan, ancien ministre de la Défense de la République islamique d’Iran, a évoqué les prétentions de certains médias occidentaux sur la décision du président américain sortant Donald Trump d’entreprendre une action militaire contre l’Iran.
« Nous ne saluons pas la crise. Nous ne sommes pas favorables à la guerre. Nous ne voulons pas déclencher une guerre, mais nous ne cherchons pas non plus à négocier pour négocier », a-t-il déclaré.
Faisant référence à certains rapports sur les conditions que les États-Unis auraient l’intention de fixer pour les négociations avec l’Iran, le général Dehghan a déclaré : « La République islamique d’Iran n’entamera en aucune circonstance des négociations avec aucune partie au sujet de sa puissance militaire. Les missiles sont l’image de l’énorme potentiel de nos professionnels, notre jeunesse et nos centres industriels. »
Au sujet du rapport du New York Times concernant l’intention de Donald Trump de lancer une action militaire contre l’Iran dans les derniers jours de sa présidence, il a affirmé : « Un conflit limité et tactique pourrait se transformer en guerre à grande échelle. Il est certain que les États-Unis, la région et le monde ne seront pas en mesure de résister à une crise d’une telle ampleur. »
Concernant les inspections de l’AIEA des installations nucléaires iraniennes, le général Dehghan a souligné que ces inspections devaient se poursuivre tant que les inspecteurs de l’AIEA ne sont pas des « espions ».
Il a qualifié l’incident du 2 juillet sur le site nucléaire de Natanz de « sabotage industriel ». « Ceux qui étaient en charge de l’installation de certains des appareils sur le site ont probablement fait des changements qui ont conduit à l’explosion », a-t-il dit.
Il a indiqué concernant les accusations d’implication dans l’attentat de Beyrouth en 1983 portées contre sa personne que « les États-Unis essaient d’attribuer tout ce qui se passe dans le monde à une personnalité en Iran. Ont-ils vraiment des preuves ? Pour quelle raison, ils cherchent à m’imputer cet attentat ? »
Évoquant les récents accords entre certains pays du golfe Persique et le régime sioniste, il a précisé que l’augmentation de cette présence en Asie occidentale pourrait conduire à une « erreur stratégique ».
L’Iran exige l’expulsion de toutes les troupes américaines de la région en représailles au martyre du général Soleimani, commandant de la Force Qods.
Source: Avec PressTV