Un responsable du ministère soudanais de la Santé a déclaré, lundi soir 25 octobre, que sept personnes avaient été tuées et 140 autres blessées lors des manifestations contre le coup d’État militaire et l’arrestation des membres du gouvernement civil, dont le PM Abdallah Hamdok.
Le responsable a expliqué que six des manifestants ont été tués par balle lorsd d’affrontements avec l’armée et un 7ème a été heurté par une voiture.
Auparavant, le Comité central des médecins soudanais avait déclaré sur sa page Facebook que trois personnes étaient mortes d’une blessure par balle, tandis que plus de 80 autres ont été blessées.
Le général Abdel Fattah al-Burhan a dissous le Conseil souverain militaro-civil qui avait été créé pour guider le pays vers la démocratie après le renversement, il y a deux ans, de l’ex-président Omar al-Bashir.
Burhan a annoncé l’état d’urgence, affirmant que les forces armées devaient protéger la sûreté et la sécurité. Il a promis d’organiser des élections en juillet 2023.
Citant un responsable européen, le quotidien britannique The Guardian, a révélé que l’armée a agi par crainte d’être affaiblie, tout en recevant l’appui des pays étrangers, dont l’Égypte et les Émirats arabes unis.
Une source israélienne a, pour sa part, prôné le soutien du chef du conseil militaire au pouvoir au Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan, et non pas du Premier ministre Abdallah Hamdok.
Le ministère de la Culture et de l’Information a déclaré que les militaires avaient arrêté Hamdok après qu’il eut refusé de soutenir ce qu’il a décrit comme un « coup d’État ».