L’Iran a déclaré lundi que la conclusion d’un accord dans les négociations sur le nucléaire iranien serait possible après la prochaine visite de l’envoyé de l’Union européenne (UE), si les Etats-Unis décident de compenser ce qu’ils ont pris au peuple iranien.
Lors d’une conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a déclaré que le négociateur de l’UE dans les pourparlers sur le nucléaire iranien, Enrique Mora rencontrera mercredi son homologue iranien, Ali Bagheri Kani.
Cette visite de M. Mora en Iran prouve que les négociations nucléaires sont sur la bonne voie, a déclaré M. Khatibzadeh.
Si les Etats-Unis décident aujourd’hui de rendre ce qu’ils ont pris dans la poche des Iraniens, un accord pourrait être conclu après la visite de M. Mora, a-t-il dit.
M. Khatibzadeh a ajouté que les négociations entre l’Iran et les autres parties à l’accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (PAGC), s’étaient poursuivies sans relâche.
L’Iran a annoncé à plusieurs reprises que des messages sont constamment échangés indirectement entre l’Iran et les Etats-Unis par l’intermédiaire du chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, qui est le coordinateur de la commission mixte du PAGC, a noté M. Khatibzadeh.
En réponse aux remarques de M. Borrell, qui a déclaré samedi qu’il recherchait un « juste milieu » pour sortir les pourparlers de Vienne de l’impasse, M. Khatibzadeh a souligné que ce qui s’était passé dans les pourparlers de Vienne est le résultat de l’indécision des Etats-Unis.
Rejetant l’idée d’une impasse dans les négociations, le porte-parole iranien a déclaré que l’Iran et les autres parties au PAGC s’étaient mis d’accord sur le projet d’accord.
En juillet 2015, l’Iran a signé avec plusieurs puissances mondiales un accord sur son programme nucléaire, en vertu duquel Téhéran acceptait de freiner son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions internationales contre le pays.
Cependant, l’ancien président américain Donald Trump a retiré Washington du PAGC en mai 2018 et a réimposé des sanctions unilatérales contre l’Iran, poussant ce dernier à progressivement abandonner certains de ses engagements à l’accord.
Depuis avril 2021, plusieurs cycles de négociations ont eu lieu dans la capitale autrichienne entre l’Iran et les parties restantes au PAGC en vue de relancer l’accord.
L’Iran insiste pour obtenir des garanties que le gouvernement américain n’abandonnera plus l’accord et qu’il lèvera les sanctions d’une manière puisse être vérifiée.
Source: French.xinhuanet.com