Le président américain Joe Biden a affirmé jeudi 20 juin qu’il rencontrera le roi saoudien Salmane et son prince héritier, Mohammed ben Salmane, lors de sa visite officielle prévue en Arabie saoudite le mois prochain.
Lors d’une conférence de presse tenue après sa rencontre avec les dirigeants des pays de l’OTAN, lors du sommet de Madrid, il a précisé que le but de sa visite en Arabie saoudite « n’est pas de faire pression sur eux pour qu’ils augmentent la production de pétrole ».
En réponse à la question s’il allait demander aux dirigeants saoudiens d’augmenter la production de pétrole, il a répondu que « tous les pays du Golfe devraient augmenter la production de pétrole en général, et non l’Arabie saoudite en particulier », notant qu’il « espère que les pays concluront que ceci est dans leur intérêt. »
Le président français Emmanuel Macron a assuré cette semaine à son homologue américain que le président émirati lui avait dit que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, sont les deux seuls membres de l’OPEP qui ne peuvent augmenter la production de pétrole qu’ »avec difficulté ».
La Maison Blanche a récemment cherché à minimiser l’éventualité d’une discussion directe entre Biden et le prince héritier Mohammed ben Salmane, décrivant la prochaine visite à Riyad comme une «rencontre avec les dirigeants du Golfe ».
La porte-parole de la Maison Blanche, Karen Jean-Pierre, a souligné que « la rencontre avec Mohammed ben Salmane est marginale et non au centre des préoccupations ». Alors que plusieurs médias amériains se faisaient l’écho d’informations sur une rencontre avec lui.
Sa rencontre avec MBS irait à l’encontre de sa promesse électorale de couper les ponts avec lui pour l’assassinat du journaliste saoudien du Washington Post, Jamal Khashoggi.
Citant des sources américaines qualifiées de « fiables », certains médias israéliens ont rapporté que la visite du président américain Joe Biden au Moyen-Orient « n’est pas liée à une OTAN au Moyen-Orient ni à une alliance israélo-arabe », dont il a été question par la voix du roi jordanien Abdallah.
Ils ont ainsi laissé entendre que ce qui intéressait Biden dans sa visite, est la question du pétrole et « son besoin à l’Arabie saoudite dans cette question ».
Avec les sanctions décrétées par les occidentaux contre la Russie, en raison de son opération militaire en Ukraine, dont entre autres l’embargo sur les importations de pétrole russe, le cours de l’or noir a connu une flambée qui a rendu futiles ces sanctions qui n’ont pas tardé d’avoir un effet ricochet, causant une inflation importante dans les pays occidentaux.
Source: Médias