L’Assemblée générale des Nations Unies a voté en faveur de l’organisation d’un événement pour commémorer le 75e anniversaire de la Nakba (catastrophe en arabe pour les Palestiniens, qui marque l’usurpation de la Palestine), parallèlement aux célébrations du 75e anniversaire du soi-disant ‘l’indépendance d’Israël’.
90 pays ont voté en faveur de la décision et 30 s’y sont opposés dont l’entité sioniste, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada ou encore l’Australie. 47 pays se sont abstenus, ont rapporté les medias israéliens.
L’initiative a été parrainée par l’Egypte, la Jordanie, le Sénégal, la Tunisie, le Yémen et les Palestiniens.
Une autre résolution affirme que l’ONU « constate avec un profond regret les 55 ans depuis le début de l’occupation israélienne » et les 75 ans depuis le plan de partition de l’ONU et « la Nakba » sans résolution du conflit.
Irrité par cette décision, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a tweeté : « les mensonges des Palestiniens ne doivent plus être acceptés sur la scène mondiale, tout comme cet organe doit cesser de permettre aux Palestiniens de continuer à tirer ses ficelles. Je vous exhorte tous à cesser de soutenir aveuglément les diffamations des Palestiniens. »
La Nakba est un mot arabe, qui signifie « catastrophe » ou « cataclysme », il fait référence à l’expulsion de près de 750.000 Palestiniens, dépossédés de leurs terres et de leurs biens après des affrontements avec des gangs sionistes qui ont suivi l’usurpation de la Palestine ou la création de l’entité sioniste, le 14 mai 1948.
Aujourd’hui, les descendants palestiniens de ces exilés habitent principalement dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, ou dans des camps de réfugiés en Syrie, en Jordanie ou encore au Liban.