Les FDS ont catégoriquement démenti les informations diffusées par l’agence de presse officielle syrienne SANA, selon lesquelles elles auraient ciblé une position de l’armée syrienne près du barrage de Tichrine, dans la campagne est d’Alep. Les FDS affirment que l’incident est dû à l’explosion d’une mine terrestre à proximité du site.
Dans un communiqué, les FDS ont précisé que « leurs forces n’ont mené aucune opération de ciblage dans la zone susmentionnée ». Elles ont indiqué que « les données de terrain confirment que l’explosion s’est produite à l’intérieur du périmètre de la position militaire appartenant au gouvernement de Damas, sans aucune intervention de sa part ».
Le communiqué ajoute que « les FDS adhèrent au principe de désescalade et concentrent leurs efforts sur le maintien de la stabilité dans les zones de contact et la poursuite de leurs actions pour contrer les menaces pesant sur la sécurité des civils ».
Les FDS ont également appelé tous les médias « à faire preuve d’exactitude dans leur couverture des événements et à s’appuyer sur des sources crédibles afin d’éviter d’induire l’opinion publique en erreur ou de contribuer à l’escalade des tensions entre les parties locales ».
Ministère syrien de la Défense : Deux soldats tués lors d’une attaque des FDS contre un poste de l’armée près du barrage de Tichrine
Plus tôt mercredi, le département des médias et de la communication du ministère syrien de la Défense a rapporté que « les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient ciblé un poste de l’armée syrienne près du barrage de Tichrine à l’aide d’un missile guidé », selon l’agence de presse SANA.
Le département des médias et de la communication a indiqué que « l’attaque avait entraîné la mort de deux soldats et en avait grièvement blessé un troisième ».
Il a également noté que « les FDS réitèrent leur rejet de tous les accords et ententes antérieurs, les ignorant en ciblant des positions de l’armée et en tuant son personnel ».
Ces dernières semaines ont été marquées par une nette escalade des tensions entre l’armée syrienne et les FDS, notamment dans les zones contrôlées par ces dernières à Alep et dans sa campagne, sur fond d’accusations mutuelles de violation des accords de cessez-le-feu.
Le 17 octobre, le commandant des FDS, Mazloum Abdi, a annoncé « un accord de principe avec le gouvernement syrien sur un mécanisme d’intégration des forces des FDS dans l’armée », soulignant que « la police du nord-est de la Syrie sera également intégrée aux services de sécurité nationale ».
Source: Médias



