Les divisions politiques s’intensifient en « Israël » entre le gouvernement et l’opposition sur fond d’échange d’accusations sur le déclenchement d’une guerre civile, et ce au moment où l’entité sioniste fait face à des manifestations de milliers de colons contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Réagissant aux propos de l’ex-ministre israélien de la sécurité Benny Gantz, selon lesquels la responsabilité de la guerre civile incomberait au Premier ministre Netanyahu, le député Zvika Fogel a appelé, le mardi 10 janvier, à l’arrestation de Gantz et Yair Lapid accusés de rébellion, a rapporté le site israélien Mafzak Live.
Et d’ajouter: « Ce problème n’a pas été retiré de l’ordre du jour, mais devient de plus en plus intense. »
Pour sa part, le responsable israélien, Almog Cohen, a déclaré dans une interview à la télévision israélienne Channel 13 que « si Lapid et Gantz n’arrêtent pas de diviser, d’inciter et de faire couler le sang dans les rues, ils seront arrêtés et enchaînés ».
Gantz a répondu à cette déclaration, s’adressant directement à Netanyahu en disant : « Israël a besoin d’un large consensus, et non d’une division, d’une incitation et de divisions continues ».
Il a ajouté à l’adresse de Netanyahu : « Vos actions dirigées contre les droits individuels et contre les principes fondamentaux s’intensifient de plus en plus », l’appelant à « condamner les attaques contre les manifestants et les déclarations dures et à travailler pour stopper les divisions et non les exacerber ».
L’ex-Premier ministre israélien Yair Lapid a également réagi à l’attaque contre les manifestants en disant: « C’est ainsi que les institutions s’effondrent en une journée ».
Et d’ajouter: « Fogel, membre de la Knesset, dit que Benny Gantz et moi devrons être arrêtés pour trahison et mis en prison, parce que nous avons parlé contre le gouvernement. Nous ne leur permettrons pas de nous piétiner ».