Un responsable militaire a déclaré au site Internet américain Axios que « l’armée israélienne et le Mossad ont fourni de multiples évaluations concernant la nature de la réponse du Hezbollah aux frappes aériennes israéliennes au Liban ».
Le site américain Axios a rendu compte des consultations que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant ont tenues avant la réunion du cabinet de sécurité, hier jeudi.
Le chef du Mossad, David Barnea, a déclaré: « Le Hezbollah répondra très probablement à toute frappe aérienne israélienne. Par conséquent, Israël doit le frapper, en plus de frapper des cibles du Hamas et des cibles libanaises. »
Mais le chef d’état-major de l’occupation, Herzi Halevi, a déclaré : « L’intérêt d’Israël est de garder le Hezbollah hors de l’équation. Pour ce faire, la réponse d’Israël doit rester focalisée sur le Hamas ».
« En fin de compte, la position de Halevy a prévalu en tant que recommandation à suivre lors de la réunion du cabinet de sécurité », a ajouté le responsable.
Le correspondant d’alManar a rapporté qu’une explosion a été entendue au sud de la ville de Tyr, résultant d’une agression israélienne sur la région de Qulaila, située entre la plaine de Ras al-Ain et le camp de Rashidieh.
IL a expliqué que les roquettes sont tombées au sud de la ville de Tyr, certaines dans des zones agricoles et d’autres dans la plaine de Qleila, soulignant que l’agression israélienne n’a fait aucun blessé.
De son côté, la Force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban, FINUL , a annoncé ce vendredi, que l’armée israélienne l’a informée dans la nuit de son intention de riposter aux roquettes au sud du Liban.
Dans sa déclaration, la FINUL a déclaré que les bombardements étaient surveillés dans les environs de Tyr, au sud du Liban, soulignant que « les parties israélienne et libanaise ont assuré leur objection à ce que la situation n’évolue en guerre ».
La FINUL a souligné que » le commandant de la Force, le général Harold Lazaro, s’est entretenu avec les autorités des deux côtés de la Ligne bleue », soulignant que « les deux parties ne veulent pas la guerre », soulignant que « les événements de la journée passée peuvent conduire à une escalade dangereuse dans la région. »
Source: Médias