Le Royaume-Uni, les États-Unis et certains pays membres de l’Union européenne ont rejeté la condamnation de l’autodafé du Saint Coran lors d’un débat urgent mardi 11 juillet au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève sur le nombre croissant d’attaques contre le livre sacré des musulmans.
Le débat a eu lieu après que le Pakistan a soumis une demande officielle lundi soir au nom des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), y compris ceux qui sont membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
L’OCI a appelé les pays à condamner les attaques contre le Coran, les qualifiant d’actes de « haine contre la religion ». Certains États membres de l’UE ainsi que les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé qu’ils voteraient contre un projet de résolution sur la haine religieuse à la suite de la profanation du Coran.
Le Conseil a finalement décidé de se réunir à nouveau ce mercredi et de voter sur le projet de loi de condamnation de l’OCI.
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Yasin Ekrem Serim, a participé à la session d’urgence par vidéoconférence et a condamné les récentes attaques contre le Saint Coran. Il a souligné que toute forme de manque de respect envers un livre saint contredit les principes de tolérance, de paix sociale et de respect de la dignité humaine.
« La liberté d’expression est la pierre angulaire de la société, mais elle ne peut pas être utilisée à mauvais escient pour répandre la haine. Il est inacceptable d’autoriser ces actes au nom de la liberté d’expression. Nous appelons toutes les autorités à prendre les mesures nécessaires contre les auteurs de ces actes et à empêcher que de tels incidents ne se reproduisent », a-t-il déclaré.
Le mois dernier, Salwan Momika a brûlé une copie du Coran sous protection policière devant la mosquée de Stockholm en Suède. Son acte provocateur a été programmé pour coïncider avec l’Aïd al-Adha, l’une des principales fêtes religieuses islamiques célébrées par les musulmans du monde entier.
Source: Press TV