Dans un message sur son compte X, l’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des Nations unies et d’autres organisations internationales à Genève, Ali Bahreini, a réagi samedi aux allégations de l’ambassadrice américaine contre Téhéran, qui devrait présider le Forum social du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) en novembre prochain.
Il a joint à son message un clip vidéo montrant des cas de violations des droits de l’homme par les États-Unis, notamment la destruction en 1988 d’un avion de ligne iranien par un croiseur lance-missiles de la marine américaine au-dessus des eaux territoriales du pays dans le golfe Persique. Tous les 290 passagers y ont trouvé la mort.
La vidéo montre également l’attitude discriminatoire des États-Unis à l’égard des minorités ethniques et religieuses, le meurtre de George Floyd qui a été étouffé par un policier blanc, les politiques anti-immigrations, la situation misérable des réfugiés ainsi que le soutien de la Maison Blanche au terrorisme.
Le régime américain est accro à la guerre qui tue « plus d’un millier de personnes par ses forces de police » chaque année, a-t-il indiqué. Et pourtant, Washington « continue d’occuper de manière indigne un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ».
Cette position de l’ambassadeur iranien intervient après que l’ambassadrice américaine auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Michèle Taylor, a condamné les responsables iraniens occupant des postes de direction à l’ONU, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini en garde à vue.
La jeune Iranienne de 22 ans s’est évanouie dans un commissariat de police et a été déclarée morte quelques jours plus tard, le 16 septembre 2022, dans un hôpital de Téhéran. Une enquête a attribué son décès à des problèmes de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
Source: Avec Press Tv