« Les forces américaines en Syrie et en Irak ont subi 74 attaques depuis le 17 octobre », selon la radio Voice of America, citant un responsable du ministère de la Défense.
Le réseau américain CNN, citant un responsable du Pentagone, a rapporté « qu’une attaque de missile a visé mercredi une base américaine dans l’est de la Syrie ».
Il est à noter que les attaques contre les bases d’occupation américaines dans les deux pays n’ont pas été ciblées depuis vendredi dernier, c’est-à-dire le 24 novembre dernier, jour où est entrée en vigueur la trêve convenue entre la résistance palestinienne et l’occupation israélienne.
Dans ce contexte, le secrétaire général du Kataib Hezbollah – Irak, Abou Hussein Al-Hamidawi, a annoncé samedi dernier une diminution du rythme de l’escalade contre les bases américaines dans la région, jusqu’à la fin de la trêve.
Tout au long de la période récente, peu après le début de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, la résistance islamique en Irak a pris pour cible les forces américaines en Syrie et en Irak, frappant directement ses cibles, en soutien à Gaza et à la résistance palestinienne face aux attaques israéliennes.
Il existe des inquiétudes quant à la survie des forces américaines dans les deux pays, exprimées par le magazine The American Conservateur, soulignant que « les forces américaines risquent leur vie inutilement en raison de la paralysie politique et du manque de courage politique ».
Dans un article intitulé Notre honte nationale en Irak et en Syrie, le magazine a noté que « ces forces sont présentes en Irak et en Syrie dans le cadre d’une opération de combat autodestructrice ».
Selon The American Conservateur, Washington » n’aura pas à s’inquiéter de représailles contre ses forces pour avoir soutenu Israël dans sa guerre contre Gaza, en se retirant d’Irak et de Syrie ».
Source: Médias