Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été chahuté, le lundi 25 décembre, lors d’un discours au Parlement par des familles d’otages, retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza il y a 80 jours.
« Maintenant, maintenant! », ont scandé des parents des captifs à plusieurs moments du discours alors que le Premier ministre déclarait que les forces d’occupation avaient besoin de « plus de temps » pour obtenir leur libération en poursuivant leurs opérations dans le territoire palestinien, où 156 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la phase terrestre de la guerre fin octobre.
Une trêve d’une semaine ayant pris fin le 1er décembre avait permis la libération de 105 otages, dont 80 en échange de 240 Palestiniens détenus dans les geôles de l’occupation, mais 129 restent captifs à Gaza.
« Et si c’était ton fils? », « 80 jours, chaque minute c’est l’enfer », pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les familles au Parlement, qui a tenu une session spéciale consacrée à la question des captifs.
« Nous ne devons pas arrêter la guerre tant que nous n’avons pas achevé la victoire sur ceux qui en veulent à nos vies », a déclaré Netanyahu. « Nous n’arrêterons pas avant la victoire ».
Quelque 250 soldats et colons ont été enlevés lors de l’attaque du Hamas contre les colonies de l’enveloppe de Gaza le 7 octobre, qui a fait environ 1.140 morts.
‘Israël’ s’est par contre vengé des civils. Plus de 20.500 Palestiniens –majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents– sont tombés en martyre suite aux bombardements israéliens contre les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles…