Des dizaines de milliers de manifestants israéliens se sont rassemblés devant la résidence du Premier ministre pour exiger le départ de Benjamin Netanyahu en raison de sa mauvaise gestion de la guerre génocidaire en cours contre la bande de Gaza.
Les manifestants se sont également rassemblés, lundi soir 17 juin, aux abords de la Knesset (Parlement israélien), appelant à la tenue d’élections anticipées.
Ils ont dénoncé le refus de Netanyahu de négocier avec la Résistance palestinienne pour permettre la libération des captifs israéliens détenus par les groupes de résistance à Gaza. Ils ont scandé en marchant vers la résidence de Netanyahu: « À bas le tyran ! ».
Alors qu’ils s’approchaient de la résidence de Netanyahu, certains manifestants israéliens se sont séparés et ont tenté de franchir les barrages policiers qui les ont repoussés.
La police d’occupation a utilisé des canons à eau pour disperser les protestataires. Trois manifestants ont été hospitalisés et neuf autres placés en état d’arrestation.
Quelque 250 Israéliens ont été capturés le 7 octobre 2023 lors d’une opération de représailles historique menée par les mouvements de résistance, basés à Gaza, contre l’entité usurpatrice. Les autorités d’occupation y ont répondu en lançant une guerre qui a entrainé le martyre d’au moins 37 337 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Lors d’un accord de trêve d’une semaine conclu en novembre entre le régime sioniste et le Hamas, ce dernier a libéré 105 des captifs en échange de quelque 240 Palestiniens détenus dans les geôles de l’occupation.
Depuis, le mouvement a accepté deux autres propositions de trêve. Tel-Aviv en a cependant rejeté une et refusé de répondre à une autre, tout en intensifiant la guerre, ce qui a conduit à la mort de nombreux prisonniers.