Le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne, Daniel Hagari, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’armée estimait que le drone chargé d’explosifs qui a frappé Tel Aviv cette nuit avait été lancé par le groupe Ansarullah depuis le Yémen.
Selon lui, « après avoir atteint Israël depuis le Yémen, le drone s’est dirigé vers Tel-Aviv depuis la mer ».
Hagari a précisé qu’il s’agissait d’un Samad-3 de fabrication iranienne, qui avait été modifié pour avoir une plus grande portée.
Il a précisé que des dizaines de drones ont été lancés sur « Israël » depuis le Yémen dans le cadre de la guerre en cours, la plupart d’entre eux ayant été abattus par les forces américaines et d’autres par des avions de chasse israéliens.
Interrogé par le journal israélien Maariv, Rotem Mi-Tal, PDG d’Asgard Systems, une entreprise spécialisée dans les technologies militaires, a affirmé que « le drone n’est pas une simple arme Houthi, mais un engin sophistiqué d’origine iranienne ».
« Il s’agit d’un drone iranien opéré par des terroristes Houthis, » explique-t-il, soulignant la stratégie à long terme de l’Iran dans le développement de drones à longue portée capables d’atteindre Israël, voire les États-Unis. »
Selon lui, « le drone utilisé dans cette attaque serait plus grand et plus avancé que les modèles précédents, possiblement équipé d’un moteur électrique pour une autonomie accrue et d’une charge explosive plus importante ».
Mi-Tal s’inquiète particulièrement de la capacité de cet engin à déjouer les systèmes de détection et de défense aérienne israéliens, soit par erreur humaine, soit grâce à une technologie de vol à très basse altitude. Cette attaque soulève des questions cruciales sur l’efficacité des défenses israéliennes face à cette nouvelle menace. Mi-Tal détaille les trois phases de réponse à une menace aérienne – détection, classification et interception – soulignant les défis posés par ces drones de nouvelle génération.
Source: Média