L’assureur français AXA a pris une décision en se désengageant de plusieurs banques israéliennes, une conséquence directe de la guerre israélienne contre Gaza et des pressions internationales croissantes, c’est ce qu’ont rapporté, les médias israéliens le 22 août 2024.
Cette annonce, révélée par l’ONG Eko, marque un tournant dans les relations économiques avec ‘Israël’.
Selon les données récentes, AXA aurait cédé plus de 20 millions de dollars d’actions dans des institutions financières israéliennes figurant sur une liste noire de l’ONU, accusées de financer des colonies illégales. Ce retrait s’est opéré entre fin 2022 et le printemps 2024, coïncidant avec la guerre génocidaire israélienne contre Gaza.
Daphné Cronin, porte-parole d’Eko, salue cette décision comme une victoire pour leur campagne de longue haleine : « AXA a finalement cédé aux pressions et s’est retiré des cinq banques impliquées dans le financement des colonies illégales. »
Cette décision s’inscrit dans un contexte économique alarmant pour ‘Israël’. L’économiste Jacques Bendélac souligne une chute vertigineuse de 60% des investissements étrangers depuis le début de la guerre contre Gaza, le 7 octobre 2023.
« C’est un effet domino. Les menaces de boycott et l’instabilité géopolitique font fuir les investisseurs », explique-t-il.
L’impact se fait déjà sentir avec la suspension par Intel d’un projet majeur de 25 milliards de dollars pour une usine de semi-conducteurs. Cette situation sans précédent soulève des inquiétudes quant à l’avenir économique dans l’entité sioniste.
Bien qu’AXA ait reconnu l’influence de la liste de l’ONU dans sa décision, l’entreprise reste discrète sur les autres facteurs ayant motivé ce désengagement.
Plus de 40000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont tombés en martyre suite à la guerre israélienne contre Gaza.