Le deuxième jour de la rencontre d’Astana a été marqué par deux boulversements importants qui ne peuvent ne pas être liés.
La démission du porte-parole de la délégation des factions militaires syriennes Oussama Abou Zeid et l’annonce qu’une délégation devrait arriver dans la capitale kazakhe ce mercredi.
La démission de M. Abou Zeid a été annoncée par lui-même, sur son compte Twitter : « Je m’excuse auprès de mes frères dirigeants et le chef de la délégation militaire de ne plus pouvoir continuer mon travail pour des raisons privées. Et je m’excuse auprès des messieurs journalistes de ne pouvoir donner aucune déclaration », a-t-il écrit.
Mais selon une source de l’opposition citée par le site de la télévision Al-Mayadeen c’est la Turquie qui l’a démis de ses fonctions, et puis l’a exclu vers l’intérieur syrien et lui a interdit de revenir en Turquie.
C’est M. Abou Zeid qui avait déclaré mardi à la presse que l’opposition syrienne pro turque allait boycotter la rencontre d’Astana en raison du non respect des engagements liés au cessez-le-feu conclu le 30 décembre dernier.
Cette démission intervient au moment où les rebelles syriens ont changé d’avis et décidé de venir à Astana où se tiennent depuis mardi le troisième round des négociations sur la Syrie.
Le directeur du département Asie Afrique au sein du ministère kazakhe des AE, Edar Bek Tomatov a assuré qu’une délégation formée de sept représentants des factions du nord et du sud-syrien devrait arriver bientôt. En même temps, une source du ministère des AE a précisé qu’une délégation en provenance d’Istanbul devrait arriver ce mercredi. 5 responsables devraient venir, a indiqué une source de la milice de l’Armée syrienne libre (ASL) pour l’agence russe Interfax.