Une source sécuritaire dans la bande de Gaza a révélé que plusieurs individus impliqués dans des vols et pillage ont été arrêtés, précisant que les enquêtes ont révélé que certains d’entre eux étaient dirigés par des agences de renseignement arabes et israéliennes.
La source a ajouté au réseau Quds que la résistance avait précédemment arrêté des collaborateurs qui avaient avoué avoir pillé des camions d’aide et de marchandises sous la direction du Shin Bet et qu’ils étaient escortés par des drones quadricoptères.
La source a indiqué que ces groupes ont pour objectif de semer le chaos et la peur sur le front intérieur, et d’encourager les autres à voler pour éviter la faim.
Ils ont aussi pour mission de mener des opérations de sécurité qui permettent de révéler les méthodes et des lieux d’opérations et de déploiement des forces de sécurité palestiniennes dans l’enclave.
Par ailleurs, un informateur a admis que le Shin Bet lui avait demandé de voler du matériel technique dans un quartier général avant de le bombarder dans un raid aérien.
Selon le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale de la bande de Gaza, « un groupe hors-la-loi exploite le chaos causé par la guerre d’extermination de l’occupation pour semer la terreur et commettre des vols de biens publics et privés ».
Il révèle que les forces de sécurité sont soumises à des attaques israéliennes répétées, ce qui entrave leurs efforts pour maintenir la sécurité et la stabilité.
Ce matin, le ministère a annoncé qu’un policier et un enfant ont été tués vendredi et plusieurs membres des forces de sécurité et de Palestiniens ont été blessés, à la suite d’un raid israélien qui a visé une force de sécurité qui effectuait une mission sur le terrain pour traquer ces hors-la-loi « collaborateurs de l’occupation ».
77 martyrs en 48 heures
Selon un récent bilan des victimes de la guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le ministère de la Santé a fait état de 77 martyrs durant les dernières 48 heures. « Des victimes sont encore sous les décombres et sur les rues », a-t-il fait remarquer « car les ambulances ont du mal à leur accéder ».
Les secours palestiniens ont annoncé samedi le martyre de 11 personnes, dont trois enfants en bas âge, dans une frappe nocturne sur un camp de réfugiés à Khan Younes du sud de la bande de Gaza. Parmi les huit morts déjà identifiés, tous de la même famille élargie, figuraient une fillette et un garçon âgés d’un an, ainsi qu’un nourrisson d’un mois, a précisé leur porte-parole à l’AFP.
Un journaliste de l’AFP a filmé des secouristes et des civils fouiller à mains nues dans les décombres à la lumière de lampes torches pour en extraire des victimes. L’un deux repart en portant le corps inanimé d’un très jeune enfant.
Selon une riveraine, Fayka Abou Hatab, l’attaque a eu lieu vers 2h20 ou 2h30 (23h20-23h30 GMT vendredi), provoquant un « nuage de poussière » aveuglant. « On était dans le noir total », « toutes nos fenêtres ont été soufflées » et « la maison de nos voisins a été détruite », a-t-elle dit à l’AFP, parlant aussi de « pièces détruites » chez elle.
Images à Khan Younes après un raid meurtrier israélien qui a fait au moins 11 martyrs
Le ministère a recensé 2.396 martyrs palestiniens et 6.325 blessés depuis la reprise de l’offensive israélienne génocidaire le 18 mars 2025, après un cessez-le-feu de deux mois, et 54.495 martyrs et 118.366 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Le bureau médiatique du gouvernement à Gaza a indiqué que le chiffre de ceux qui ont succombé pour malnutrition s’est élevé à 57, rappelant que l’entité sioniste interdit l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars.
Depuis lors, l’ONU appelle sans succès Israël à rouvrir le territoire à l’aide humanitaire, vitale pour la population confrontée à une situation humanitaire catastrophique, et exposée à la famine selon des responsables onusiens.
Un centre d’hébergement dans une situation lamentable à Jabalia
Source: Divers