Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que la 22e et dernière phase de l’opération Vraie Promesse III, lancée le mardi 24 juin, a donné une « leçon historique et inoubliable » au régime israélien.
Dans un communiqué, le CGRI a déclaré que l’opération de représailles lancée tôt mardi constituait une réponse à l’agression « brutale et aveugle » du régime, qui a coûté la vie à plusieurs civils.
Selon le communiqué, l’armée du régime, « frustrée par la résistance héroïque de la nation iranienne », a supplié les Américains pour la mise en place d’un cessez-le-feu.
Quelques minutes avant l’entrée en vigueur de « l’arrêt de la guerre » imposé au régime israélien, le CGRI a annoncé avoir tiré 14 missiles visant des centres militaires et logistiques israéliens.
« Comme promis, ce sont les fils de la nation au sein des forces armées qui ont imposé leur volonté à l’ennemi sioniste », indique le communiqué, ajoutant que les forces iraniennes restent vigilantes et surveillent de près les mouvements israéliens.
‘Israël’ a été contraint de cesser unilatéralement son agression contre l’Iran aux premières heures de mardi, après que le président américain Donald Trump a annoncé sur les réseaux sociaux qu’un « cessez-le-feu » avait été conclu entre la République islamique d’Iran et le régime israélien.
Trump a affirmé que l’Iran et le régime israélien avaient convenu d’un cessez-le-feu « complet et total », mettant ainsi fin à la guerre déclenchée par le régime israélien le 13 juin par une agression non provoquée et illégale.
En réponse, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré qu’il n’y avait « aucun accord » sur « un cessez-le-feu » ou une cessation des opérations militaires, mais que si le régime israélien cessait son agression « au plus tard à 4 heures du matin, heure de Téhéran », l’Iran mettrait également fin à sa riposte.
‘Israël’ a cependant violé le cessez-le-feu en lançant trois vagues d’attaques sur le sol iranien jusqu’à 9 heures, heure locale, selon le lieutenant-colonel Ebrahim Zolfaqari, porte-parole du quartier général militaire central de Khatam al-Anbiya.
Le commandant en chef du CGRI, le général de division Mohammad Pakpour, a averti dans une déclaration antérieure que Washington devrait payer le prix fort si le régime israélien recommençait toute agression contre le territoire iranien.