Le Hamas a rejeté les déclarations de l’envoyé américain Steve Witkoff, selon lesquelles le mouvement « a exprimé sa volonté de rendre les armes ».
« La résistance et ses armes constituent un droit national et légal tant que l’occupation persiste, et sont reconnues par les conventions et normes internationales », a affirmé le mouvement de résistance palestinien.
Il a souligné que « ces deux questions ne peuvent être abandonnées qu’en rétablissant pleinement nos droits nationaux, au premier rang desquels la création d’un État palestinien pleinement souverain et indépendant avec Al-Qods pour capitale ».
Le journal israélien Haaretz avait rapporté les déclarations de Witkoff selon lequel : « Le Hamas est prêt à rendre les armes ». « Mais nous devons être certains qu’il le fera », a-t-il ajouté.
Il a aussi assuré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est « déterminé à mettre fin à la guerre. » Et de poursuivre : « Notre objectif est de récupérer les prisonniers dans le cadre d’un accord unique et de mettre fin à la guerre, et non de conclure des accords partiels. Nous avons un plan pour mettre fin à la guerre et restituer tous les otages. »
Tromper l’opinion publique
Le Hamas avait précédemment accusé Witkoff d’avoir monté une « mise en scène préméditée » lors de sa visite dans les centres de distribution de l’aide humanitaire supervisés par la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF).
Cet acte vise à « tromper l’opinion publique et à fournir à l’occupation une couverture politique » pour gérer la famine et poursuivre ses massacres systématiques de civils dans la bande de Gaza, a accusé le Hamas.
Dans un communiqué de presse, le mouvement a affirmé que « les déclarations trompeuses » de Witkoff, ainsi que les images de propagande accompagnant la visite, « ne reflètent pas la réalité sur le terrain », où plus de 1 300 civils sans défense et affamés ont été tués par l’armée israélienne et les employés de la GHF, qu’il a qualifiée d’institution « inhumaine », qui a été « créée pour achever les massacres et le génocide ».
L’envoyé américain qui a visité un siège de la GHF dans la bande de Gaza, a déclaré via la plateforme X que sa visite avec l’ambassadeur des États-Unis à Tel-Aviv, qui a duré « plus de cinq heures », visait à permettre au président Donald Trump de « bien comprendre la situation humanitaire et d’élaborer un plan pour acheminer une aide alimentaire et médicale à la population de Gaza ».
Selon le Hamas, l’administration américaine est un « partenaire à part entière dans le crime de famine et de génocide », perpétré à Gaza. Il a appelé Washington à « assumer sa responsabilité historique en levant le voile sur le crime du siècle à Gaza et en avançant vers un accord de cessez-le-feu qui mène à la fin de l’agression, au retrait de l’armée d’occupation et à la levée du siège injuste sur notre peuple, au lieu d’acquiescer aux politiques et aux violations de l’occupation qui sont une honte pour l’humanité ».
Source: Divers