Le Centre de coordination humanitaire au Yémen a annoncé mercredi soir l’imposition de sanctions à des dizaines d’entreprises et l’interdiction à leurs navires de traverser la mer Rouge, la mer d’Arabie, le détroit de Bab el-Mandeb et le golfe d’Aden.
Le Centre les accuse d’avoir violé la décision des forces armées yéménites d’interdire l’accès à ces voies navigables aux navires liés à ‘Israël’ ou à destination des ports palestiniens occupés.
Il a déclaré dans un communiqué diffusé par l’agence de presse yéménite (Saba) avoir « imposé des sanctions à 64 entreprises ayant violé le blocus naval imposé à l’ennemi israélien ».
Et d’ajouter: « Depuis le début du blocus naval, le Centre a contacté les entreprises propriétaires des navires ayant violé le blocus naval, les informant qu’en raison du non-respect de la décision par leurs navires malgré l’envoi de notifications avant d’entrer dans les ports israéliens, des sanctions leur ont été imposées pour avoir violé le blocus naval en entrant dans les ports de l’entité occupante. »
Le Centre a tenu les entreprises propriétaires des navires en infraction « pleinement responsables des conséquences de ces sanctions », ajoutant que « les sanctions continueront d’être imposées aux entreprises ayant violé la décision de blocus naval, quelle que soit leur nationalité ».
Le Centre de coordination humanitaire a estimé que « les mesures prises par l’imposition de sanctions visent à faire pression sur l’entité israélienne pour qu’elle cesse son agression et lève le blocus sur la bande de Gaza ».
Et de révéler : « les compagnies maritimes ont commencé à rompre leurs liens avec les entreprises en infraction et à exclure l’entité israélienne usurpatrice de leurs activités commerciales ».
Dimanche dernier, les forces armées yéménites ont annoncé le début de la quatrième phase d’escalade du blocus naval imposé sur l’entité israélienne, dans le contexte de ce qu’elles ont décrit comme « l’escalade continue sur le terrain en soutien à Gaza ».
Le porte-parole militaire des forces armées, le général de brigade Yehya Saree, a déclaré que la nouvelle phase comprend le ciblage de tous les navires dont les sociétés propriétaires traitent avec les ports à l’intérieur des territoires palestiniens occupés, appelant ces sociétés à cesser toute activité connexe à partir de l’heure la publication de cette décision.