Le secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a affirmé la disponibilité constante de son pays à répondre avec force à toute attaque de l’entité occupante, soulignant : « l’entité occupante ne permettra pas à la région de se stabiliser. Tant que Netanyahou sera au pouvoir, il ne permettra pas que la situation se stabilise, même en Palestine ».
Dans une interview exclusive accordée à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen jeudi soir, Larijani a ajouté : « Netanyahou est une personne malfaisante et ne permettra pas que la situation se stabilise. Au Liban, on le voit cibler un endroit chaque jour, et dans d’autres pays également. Il perturbe constamment les pays. Nous avons vu ce qu’il a fait en Syrie. Le chaos sécuritaire qu’il provoque dans certains pays est inacceptable ».
En réponse à la menace de Netanyahou selon laquelle il était prêt à lancer une nouvelle frappe contre l’Iran, il a souligné que « tant que Netanyahou serait au pouvoir, il n’y aurait ni stabilité ni sécurité, ce qui constitue évidemment un problème. Il provoque des crises pour ses propres intérêts ».
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale a évoqué l’agression israélienne contre l’Iran, rappelant l’objectif israélien de renverser le régime de la République islamique, notant que « cette agression a été planifiée pendant 14 ans et a échoué. Leur plan était de provoquer des troubles dans la République et de faire descendre la population dans la rue, ce que Netanyahou a déclaré à plusieurs reprises ».
Dans ce contexte, il a déclaré à Al-Mayadeen : « Netanyahou a pensé que le peuple iranien l’appreciait, mais ce qui s’est passé est le contraire de ce qu’il imaginait », indiquant que « même l’opposition iranienne a soutenu le régime de la République islamique, et c’est une nouvelle défaite pour l’entité sioniste ».
Ali Larijani a ajouté que « le chef du gouvernement d’occupation pensait que les pays de la région le soutiendraient également, car ils avaient des problèmes avec la République islamique, mais cela n’a pas été le cas ». Il a souligné que « tous les pays islamiques, malgré certains problèmes existants, se sont unis et ont soutenu la République islamique d’Iran ».
Larijani a poursuivi : « Oui, ils ont réussi à assassiner traîtreusement certains de nos dirigeants et personnalités, et c’était une tromperie », s’interrogeant : « Mais qu’ont-ils réussi à accomplir ? »
Il a affirmé : « Des bâtiments ont été détruits, et leurs bâtiments ont été détruits. Si l’on compare la population de l’entité sioniste à celle de la République islamique d’Iran, sa géographie, sa profondeur et les destructions causées par les missiles iraniens, on constate que, même d’un point de vue tactique, ils ont perdu ».
Il a souligné que « l’entité cache toujours ses pertes, mais on sait, grâce aux médias, que l’entité sioniste est devenu un enfer, comme Gaza. Trump lui-même a déclaré que l’Iran, avec ses missiles, a créé l’enfer pour Netanyahou et qu’il l’a sauvé ». Il a ajouté : « Si l’on considère tout cela ensemble, nous savons que l’entité subit une défaite stratégique. Elle a déclenché la guerre et exigé qu’elle cesse ».
Nous soutenons le Liban, et la résistance est une option stratégique pour la région
Du Liban, le secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale a confirmé à Al-Mayadeen que « l’Iran a été et continue d’être à ses côtés dans diverses circonstances. Il a toujours défendu le Liban et sa résistance, qu’il considère comme un capital stratégique non seulement pour le Liban, mais aussi pour tous les peuples de la région confrontés à des défis ».
Il a noté que « la diversité des points de vue au Liban est normale, mais il faut insister sur le respect de ceux qui se sacrifient pour défendre leur patrie ». Il a considéré « la résistance comme une position avancée et honorable, et que la soutenir est un devoir moral et humain ».
Il a réiteré que « l’Iran n’interfère pas dans les affaires intérieures des États, mais offre plutôt des conseils en cas de besoin, convaincu que la décision de la résistance émane d’une volonté populaire mûre et consciente, capable de prendre toutes les mesures qu’elle juge appropriées pour protéger son pays ».
Lors de ses rencontres à Beyrouth avec le président Joseph Aoun, le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Nawaf Salam, ainsi qu’avec plusieurs personnalités politiques de diverses confessions, Larijani a souligné que « la position de l’Iran sur le Liban est claire et ferme, et que les relations entre les deux pays sont profondément ancrées dans l’histoire ».
Il a noté que « la colère américaine face aux positions de la République islamique découle d’une divergence fondamentale de visions de la sécurité régionale ». Il a estimé que « les propos du président américain Donald Trump sur la construction de la paix par la force traduisent une tendance à imposer la reddition ou la confrontation, ce que Téhéran rejette catégoriquement ».
Larijani a expliqué que « l’Iran est convaincu que la véritable sécurité dans la région repose sur le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de la force interne des États, et non sur la soumission à des diktats extérieurs », soulignant que « la colère américaine dans ce contexte n’est pas surprenante ».
À propos de sa visite en Irak et au Liban, Larijani a déclaré : « Nous entretenons avec le Liban et l’Irak une relation forte, stratégique et fraternelle. Ces relations s’étendent sur plusieurs époques historiques et, bien entendu, nous dialoguons sur diverses questions d’intérêt commun ».
Il a révélé à Al-Mayadeen l’objectif de sa visite en Irak : « Des questions stratégiques ont été abordées à Bagdad et nous avons également signé un accord de sécurité. Le point central de cet accord est la recherche de la sécurité et de la stabilité pour les deux pays ».
Il a rappelé que « telle est la vision générale de la République islamique en matière de coopération régionale, y compris au Liban. Compte tenu des relations étroites qui nous unissent et des récents développements, il était nécessaire de se consulter et d’apporter des éclaircissements ».
La résistance n’est l’apanage d’aucune confession et nous ne dictons rien à personne
Ali Larijani a souligné que « la résistance n’est l’apanage d’aucune secte ou confession, insistant sur le fait « qu’il s’agissait d’une option globale qui transcende les appartenances ». Il a déclaré : « En réalité, la question de la résistance ne se limite pas aux chiites ou aux sunnites. La résistance est l’affaire de tous, et elle n’est pas confessionnelle ».
Il a indiqué que « la résistance inclue toutes les composantes libanaises, citant le fait que lorsque Son Éminence Sayyed Hassan Nasrallah est tombé en martyr, nous avons constaté la participation de tous. Ainsi, la résistance ne concerne pas seulement les musulmans ; les chrétiens y ont également participé ». Il a ajouté : « La résistance ne se limitait pas aux chiites et aux sunnites ; un mouvement chrétien est même impliqué ».
Il a souligné que « la République islamique d’Iran soutient les mouvements de résistance, quelle que soit leur appartenance confessionnelle », ajoutant « le soutien de Téhéran au Hamas, une résistance sunnite, et au Hezbollah, une résistance chiite, prouve que la position de l’Iran n’est pas confessionnelle ». Il a affirmé que « quiconque en doute n’a pas compris les choix de la République islamique », soulignant « qu’il peut se faire une idée sur le terrain ».
Concernant le rôle de l’Iran dans le soutien aux mouvements de résistance dans la région, Larijani a déclaré à Al-Mayadeen que « Téhéran ne change pas de position en fonction des circonstances », ajoutant : « Nous pensons que la résistance est un atout majeur pour la nation islamique, et que, quel que soit le pays où elle existe, nous devons l’aider, mais nous ne l’utilisons pas comme motif d’intervention ».
Il a noté que « la Résistance islamique dispose d’une capacité de décision suffisante, et nous n’interférons pas dans ses décisions, ni dans celles des autres pays ». Il a expliqué que « Téhéran se contente d’exprimer son point de vue franchement et sans dissimulation, et prodigue des conseils aux mouvements de résistance sans imposer ni dicter de décisions ».
Larijani a poursuivi « qu’il existe aujourd’hui au sein du Hamas, du Jihad islamique et du Hezbollah des personnalités éminentes qui font preuve d’une grande capacité d’analyse, possèdent d’excellentes idées et n’ont besoin de l’intervention de personne ».
Nous n’intervenons pas dans les affaires intérieures des pays
Concernant la discussion sur les armes avec le président et le Premier ministre libanais, Larijani a expliqué à Al-Mayadeen que « Téhéran a transmis son point de vue à la résistance en général », soulignant que « l’Iran ne s’ingére pas dans les affaires des pays ».
Il a souligné que « les pays prennent leurs décisions en fonction de leur propre vision et après consultation des différentes factions », ajoutant : « Nous ne cachons pas notre point de vue et l’exprimons clairement, mais nous ne voulons pas de malentendus ».
Il a indiqué que « certains partis pourraient exploiter certaines déclarations à des fins malveillantes, affirmant : « Certains démons en politique peuvent se cacher derrière des personnes et propager des idées malveillantes ».
En réponse à une question sur son impression personnelle des présidents Joseph Aoun et Nawaf Salam, Larijani a déclaré : « Chaque pays élit ses présidents et ses dirigeants selon son humeur, et nous devons nous adapter et composer avec toutes les personnalités ».
Dans ce contexte, il a ajouté : « Nous ne nous attendons pas à ce que tout le monde soit comme nous, mais au sein de la communauté internationale, nous devons trouver des moyens de coopérer, d’engager le dialogue et de faire face aux différentes tendances. C’est l’essence même du travail diplomatique ».
Larijani a repris une citation du défunt martyr Modarres, l’un des symboles de la renaissance constitutionnelle en Iran il y a près d’un siècle, lorsqu’il a déclaré : « Il n’y a rien de mal à ce que les politiciens divergent d’opinion, mais ces divergences ne doivent pas se transformer en inimitié ». Il a souligné que « la croissance et le progrès naissent du dialogue ».
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, est un homme des temps difficiles et possède une vaste expérience
Larijani a décrit le président du Parlement libanais, Nabih Berri, comme l’un des plus grands hommes politiques du Liban et du monde arabe », soulignant « qu’il jouit d’un génie politique, une vaste expérience et des connaissances approfondies ». Il a déclaré « qu’il est l’un des acteurs clés du mouvement de résistance et qu’il sait parfaitement comment agir en toutes circonstances ».
Il a souligné que « la rencontre avec Berri a été marquée par un échange de vues », ajoutant : « Nous avons entendu son point de vue, qui reflète une connaissance approfondie, et nous avons constaté que les propos de Son Excellence ouvrent la voie à une résolution des problèmes au Liban ».
M. Larijani a noté que « le président Berri a présenté une série de propositions relatives à la situation dans la région, notamment concernant la coopération entre les pays islamiques pour résoudre certains problèmes difficiles, que ce soit au Liban ou ailleurs ». Il a expliqué : « Il a toujours prodigué ces conseils, et j’ai bénéficié de ses avis et de ses consultations ».
Concluant son exposé sur le président Berri, M. Larijani a déclaré : « C’est l’homme des temps difficiles. Tout comme il a su surmonter les difficultés précédentes avec brio, il saura également surmonter celles-ci. Je suis convaincu qu’il possède des idées précieuses pour résoudre les problèmes ».
L’évolution de la situation en Syrie a surpris tout le monde et l’établissement de relations dépend des actions du régime actuel.
Lors de la première interview franche d’un responsable iranien concernant l’évolution de la situation en Syrie, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien a révélé à Al-Mayadeen que « sa visite à Damas avant la chute du régime a été effectuée à l’invitation du président Bachar el-Assad pour discuter d’une question spécifique, et ne reposait sur aucune croyance en un effondrement imminent du régime syrien ».
En réponse à la question de savoir s’il s’attendait, lors de sa rencontre avec Assad à l’époque, à ce que ce soit les derniers instants de son règne ou celui du parti Baas, Larijani a déclaré : « Je ne pense pas que même ceux qui ont attaqué et pénétré en Syrie se croyaient capables de renverser le régime syrien. Ce qui s’est passé a été complètement différent ».
Il a expliqué que « la situation s’était considérablement accélérée durant cette période : « En général, les événements des deux dernières années ont été très rapides, et c’est la particularité de cette phase ». Il a estimé que « l’évolution de la situation en Syrie a surpris tout le monde », soulignant que « personne, ni en Russie ni dans les pays soutenant le régime syrien, ne s’attendait à une telle rapidité et à un tel chaos ».
Concernant la possibilité de nouer des relations avec la Syrie, Larijani a déclaré : « Cette possibilité existe, et nous ne disons pas qu’elle est inexistante, mais elle dépend de l’évolution des actions actuelles de la République syrienne ».
Il a estimé que « la situation en Syrie est actuellement chaotique et incertaine, et que ce n’est pas la situation que nous souhaitons », soulignant « l’ingérence israélienne croissante », qu’il a qualifiée de « comportement que nous n’apprécions pas en Syrie ».
Il a poutsuivi « qu’il existe une possibilité logique de rétablir les relations si la situation évolue à l’avenir, et que ces relations pourraient alors exister ».
Évoquant également sa première tournée à l’étranger en tant que secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani a expliqué que « son choix de l’Irak et du Liban découle du caractère historique de leurs relations et de la coopération existante entre les deux pays ».
Concernant le choix d’une tournée arabe incluant l’Irak et le Liban, plutôt que d’autres pays de la région confrontés à des situations critiques, Larijani a déclaré : »Notre région est quasiment un pôle d’attraction, avec de nombreux événements, et nous devons communiquer avec tout le monde. Il y a des pays que nous devons absolument visiter, notamment ceux au nord de l’Iran ».
Il a ajouté : « J’ai choisi l’Irak et le Liban car ce sont des pays amis et nous coopérons avec eux depuis de nombreuses années. Nous entretenons des relations étroites et de longue date avec le Liban et l’Irak, et je me devais de venir au Liban et en Irak pour discuter de l’évolution de la situation dans la région ».
L’Égypte est un pays important dans la région et les échanges avec elle se poursuivent
Concernant le rapprochement et les visites entre Téhéran et Le Caire, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale a confirmé que « les échanges avec l’Égypte se poursuivaient et que Téhéran n’a aucune difficulté à encourager le développement des relations ». Il a ajouté que « les discussions avec nos frères en Égypte se poursuivent et que les relations sont bonnes et bénéfiques ».
Et de poursuivre : « Il n’y a aucun problème, mais si l’Amérique intervient, ce sera une autre affaire ». Il a souligné « l’existence d’ennemis communs entre l’Iran et l’Égypte », estimant que « les Américains pourraient créer des problèmes qui entraveraient ce rapprochement ». Il a ajouté : « La scène internationale est une arène de problèmes et de changements ».
Il a considéré l’Égypte « comme un pays important dans la région, doté d’une histoire remarquable, d’une grande civilisation et d’une riche communauté d’érudits ». Il a déclaré : « L’Égypte est actuellement un grand pays fort et excellent dans le monde arabe, et il n’y a aucun problème entre nous ».
Interrogé sur son intention de se rendre au Caire, Larijani a répondu : « Pas maintenant, mais c’est possible à l’avenir. Oui, si une mission spécifique se présente ».
Nous saluons le renforcement des relations avec l’Arabie saoudite et les pays arabes
Larijani a confirmé que « les relations entre Téhéran et Riyad ont bien démarré suite à l’accord de reprise des relations parrainé par la Chine », soulignant « la nécessité d’approfondir ces relations malgré des divergences sur certains points ».
Larijani a déclaré : « Il est vrai que les relations avec l’Arabie saoudite ont bien démarré, et nous devons les approfondir. Je ne dis pas que nous sommes d’accord avec eux sur tous les points, mais je suis convaincu que nous pouvons approfondir et développer ces relations. L’accord est bon, et nous pouvons travailler et coopérer dans le cadre de ce document ».
En réponse à une question sur la possibilité d’un plan concret pour résoudre certains différends entre l’Iran et les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite, concernant des questions telles que le Liban et le Yémen, Ali Larijani a déclaré : « Je préfère certainement que nous abordions la résolution de tous les problèmes de la région par le dialogue avec eux, ainsi qu’avec des pays comme l’Arabie saoudite et l’Égypte ».
Il a ajouté : « Je ne pense pas qu’il y ait de désaccords majeurs. Nous divergeons plutôt sur certains mécanismes et certains points de vue, mais la solution réside dans le dialogue. Ce sont nos amis et nos frères, comme le sont tous les pays islamiques, et je considère cela comme bénéfique ».
Il n’y aura pas de négociations fructueuses si Washington persiste dans la logique de la force
Concernant les négociations nucléaires, Ali Larijani a souligné que « Téhéran ne croit pas que les négociations avec les États-Unis puissent aboutir à des résultats concrets si Washington persiste dans la logique de la paix par la force ».
Concernant l’idée selon laquelle l’Iran, après sa victoire dans la récente guerre contre « Israël », aurait acquis une position régionale plus forte que les États-Unis, Larijani s’est interrogé : « L’Amérique sera-t-elle sincère dans ces négociations ? Et les propositions qu’elle présente au Liban ou en Irak tiennent-elles réellement compte des intérêts des peuples de ces pays ? »
Il a souligné que « la théorie américaine consistant à imposer la paix par la force signifie soit la capitulation, soit la guerre, et c’est inutile », ajoutant que « les pays qui se respectent et qui possèdent puissance et statut ne capituleront pas ».
Il a souligné que « l’Iran n’a pas capitulé et ne capitulera pas, et les négociations ne sont efficaces que lorsque l’autre partie comprend qu’elle ne peut atteindre ses objectifs par la guerre », ajoutant que « les négociations sont vaines si l’autre partie continue de croire qu’elle peut imposer sa volonté par la force ».
Larijani a rejeté l’idée que « la clé de l’accès aux pays arabes passe par les États-Unis », déclarant : « Nous n’y croyons pas et nous ne pensons pas qu’il soit dans l’intérêt des pays de compter uniquement sur les États-Unis ».
Il a ajouté que « plusieurs pays arabes, malgré leur alliance avec Washington, ne lui font pas entièrement confiance, et que certains de leurs responsables ont exprimé lors de précédentes rencontres avec lui leur souhait de diversifier leurs relations avec d’autres pays, comme la Chine et l’Iran, tout en entretenant publiquement des relations étroites avec les États-Unis ».
Répondant à l’idée que les États-Unis demeurent la superpuissance et que certains pays arabes considèrent leurs relations avec eux comme bénéfiques, Larijani a déclaré : » Washington peut poser des obstacles, mais il existe de nombreuses options entre zéro et 100. Les Américains ne peuvent pas rompre complètement nos relations avec les pays arabes, et ces relations n’atteindront peut-être pas leur apogée, mais elles demeurent valables et bénéfiques ».
Sayyed Khamenei a inversé la tendance grâce à sa sagesse et à sa gestion décisive pendant la guerre
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien a également déclaré que « l’ayatollah Sayyed Ali Khamenei a joué un rôle essentiel dans la récente guerre israélo-américaine », soulignant « qu’il a inversé le cours de la confrontation ».
Larijani a souligné que « malgré le ciblage et l’assassinat d’un grand nombre de dirigeants iraniens au début de la guerre, Sayyed Ali Khamenei a pu compenser rapidement ces pertes en quelques heures ». Il a ajouté que « son discours au peuple iranien a clarifié l’importance de la situation actuelle et la nature de la confrontation, et que son calme résolu et rassurant a joué un rôle important dans le renversement de la situation ».
Larijani a ajouté que « la réponse décisive aux menaces américaines de ne pas capituler était due à ses directives, qui ont permis à l’armée iranienne de riposter avec force et courage ». Il a souligné que « les attaques de missiles contre des cibles israéliennes ont été menées avec le soutien total du leadership suprême ».
Concernant son rôle opérationnel, Larijani a souligné que « Sayyed Ali Khamenei commande les forces armées depuis la salle des opérations, donnant des directives et gérant les opérations de manière globale ». Il a noté que « cela démontre la capacité de nos forces à poursuivre et à gérer les opérations même face à l’assassinat de dirigeants importants ».
Ali Larijani, conseiller de l’ayatollah Khamenei, a également révélé avoir reçu des menaces d’assassinat directes de la part du Mossad israélien dès le premier jour de la bataille. Il a précisé que « ces menaces ont été proférées par téléphone et qu’il a réagi de manière appropriée », considérant que « cela reflète la nature de la confrontation et les pressions subies ».
Visite du Liban après le martyre de Sayyed Nasrallah et sa mémoire éternelle
Ali Larijani, évoquant le martyr de la nation, Sayyed Hassan Nasrallah, a souligné que « son souvenir ne s’efface jamais de mon esprit, même pas un jour ou une nuit », le décrivant comme « un grand homme et une personnalité unique qui ne sera jamais oubliée ».
Larijani a ajouté que « le Hezbollah représente une source de fierté et d’honneur pour le monde, et une figure qui a fait ses preuves à travers l’histoire ». Il a insisté « sur la nécessité de distinguer ami et ennemi, et sur le respect de la résistance et de son rôle par le peuple libanais et les pays arabes ».
Face aux pressions, aux difficultés et aux attaques incessantes contre le Hezbollah, Ali Larijani a affirmé sa confiance totale dans la réalité et l’avenir du parti au Liban, soulignant que « l’esprit du Hezbollah ne s’éteindra pas ».
« Ils sont vivants, et chacun d’eux possède la force de mille hommes. Personne ne pourra les achever facilement », a-t-il déclaré, ajoutant que « les rangs du parti s’adaptent aux événements et aux réalités, et continueront à donner et à produire pour le bien du monde islamique ».
Source: Médias